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 Michel blogue avec Mme Doris Johnson/Docteur Richard Bergeron/Sujet le bureau des plaintes/

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doucecolombe

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MessageSujet: Michel blogue avec Mme Doris Johnson/Docteur Richard Bergeron/Sujet le bureau des plaintes/   Michel blogue avec Mme Doris Johnson/Docteur Richard Bergeron/Sujet le bureau des plaintes/ Icon_minitimeJeu 15 Fév - 21:31

Bonjour chère Mme Fanny Brémond, merci à vous comme à vos amis(es) de votre page Facebook  pour vos prières, en demeurant dans l'espérance pour des jours meilleurs. Voici les dernières nouvelles, en espérant en avoir de meilleures dans les semaines à venir. Chose certaine, le (((Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Joseph et celui de Sainte-Marie))) mettent ma vie en danger de manière indescriptible depuis ma première rencontre avec les étudiants du Centre Hospitalier Universitaire de Sainte-Marie, des années 2011 jusqu'à aujourd'hui.


Pendant les trois premiers mois, j'ai rencontré plusieurs étudiants(es) dans cet Hôpital, ce sont eux qui m'ont fait perdre le contrôle sur mon asthme, ce fut le début de mon cauchemar. Comment voulez-vous que des étudiants(es) me viennent en aide sur le plan médical quand on sait que les spécialistes reconnaissent leurs limites, ne sachant que faire avec ce qu'ils appellent un cas rare, concernant ma situation? 


Quand je vivais à Québec je n'avais qu'un seul médecin, extraordinaire, qui me suivait, et mon asthme était sous contrôle. Dans ce Centre Hospitalier Universitaire, j'ai passé entre les mains d'une trentaine d'étudiants, alors comme je suis un cas chronique, je me sentais tel un cobaye entre les mains des étudiants ; ils étaient accompagnés par un médecin dont l'approche lui aurait mérité une responsabilité comme embaumeur dans un salon mortuaire (Au moins eux autres, y sont morts).

 Dr Gaétan Barrette, Dr Philippe CouillardDr Richard Bergeron, ex-directeur du bureau des plaintes, ou Mme le commissaire des plaintes, Mme Doris Johnson, je vous le demande à vous tous : Si vous aviez les mêmes symptômes d'allergie que moi, auriez-vous le droit de ne pas être exposé à l'air frais pour vous éviter une pneumonie? Comme vous travaillez pour l'institution, je sais que votre réponse est oui, j'en suis certain. Alors pourquoi moi, un simple patient, qui ai accompagné des centaines de personnes malades tout au long de ma vie sans faire sonner la trompette, pourquoi n'aurais-je pas les mêmes droits que vous, surtout quand des recommandations sont inscrites dans mon dossier médical? J'ai pris la peine de grossir les caractères pour les rendre visibles et lisibles de loin comme de proche. Dois-je mourir d'une pneumonie pour avoir droit à cette protection que l'on me refuse depuis mon arrivée dans la ville de Trois-Rivières?

Dans les trois premiers mois de mon suivi par les étudiants(es) du Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Joseph, j'ai été tellement trop souvent traité avec de la cortisone que j'y suis devenu allergique. Après trois mois de suivi par les étudiants(es), j'ai été hospitalisé à l'Hôpital Sainte-Marie, où le médecin m'a demandé pourquoi j'avais autant de cortisone dans le sang. Je lui ai répondu qu'il valait mieux le demander aux étudiants(es) du Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Joseph, ce sont eux qui me prescrivaient de la cortisone, à la demande du médecin qui les accompagnait.

En prenant connaissance des recommandations inscrites dans mon dossier médical par deux femmes médecins spécialistes, je me demande si la réaction du Ministre de la santé, le Dr Gaétan Barrette, et celle du Premier ministre, le Dr Philippe Couillard, seraient plus sérieuses que celle du comité de triage à l'Urgence Sainte-Marie, y compris les médecins qui après avertissement disent et redisent à chaque fois : (On ne peut rien faire, Mr Michel Bernatchez). J'accepte que mon dossier médical soit rendu public une fois pour toutes, je suis prêt à signer comme preuve que j'accepte, une enquête pour comprendre la mauvaise volonté de plusieurs membres du personnel soignant des deux Centres Hospitaliers Universitaires. Le gouvernement a une très grande part de responsabilité dans une situation où il est facile de comprendre le manque de respect qui met la vie des patients en danger. Le gouvernement ne doit pas seulement réagir, mais il doit réagir une fois pour toutes. J'espère obtenir l'appui des médias, car si je veux dénoncer cette situation, c'est au nom de tous les patients qui n'ont aucune capacité de défense, parce que notre système de santé a le cancer de la bureaucratisation ; on rencontre des dossiers en oubliant d'être à l'écoute des patients.

J'espère que le gouvernement va enfin donner la parole aux patients en réorganisant un vrai bureau des plaintes en dehors des centres hospitaliers, une fois pour toutes.

Jusqu'à maintenant le gouvernement a donné la parole plusieurs fois aux médecins, aux infirmiers(ères), aux préposés(es),  je suis d'accord à 100% avec cette démarche ; mais maintenant il faut faire quelques pas de plus. Il faut mettre sur pied des organismes professionnels qui donneront le droit de parole aux patients en dehors des Centres Hospitaliers Universitaires, pour leur permettre de déposer leur plainte en toute liberté dans un environnement de confiance et d'écoute.

Selon mon expérience en relation d'aide depuis mes 18 ans jusqu'à 60 ans, je sais que demander à un patient de déposer une plainte contre un médecin, un(e) infirmier(ère) ou un(e) préposé(e) aux bénéficiaires dans un bureau des plaintes, à l'intérieur d'une Institution où il a vécu son ou ses expériences de maltraitance physique ou psychologique de la part d'un ou des membres du personnel soignant, moi je me dis que cela ressemble un peu à un travailleur social qui se rendrait dans une famille de 10 enfants ou dans un foyer de groupe où l'on accueille des personnes handicapées, pour demander aux enfants ou aux personnes handicapées qui ont subi de la maltraitance, de raconter leur histoire à l'intérieur du foyer où ils ont vécu leur drame. Je le redis, pour que les patients déposent une plainte en toute confiance, il faut sortir le bureau des plaintes de toute institution, quelle que soit la raison d'être de l'institution. Pour venir en aide sérieusement et respectueusement aux victimes de toute sorte, il faut éloigner chaque victime de l'institution où elle a vécu une situation de maltraitance, etc.

Je me répète et je le sais, mais je rappelle ma phrase clef : (Sortons les bureaux des plaintes des Institutions pour donner le droit de parole à tous(tes) les patients(es) victimes d'abus de toute sorte à l'intérieur de nos Institutions.            

  Pour en revenir à mon cas, comme je suis allergique à l'air de l'environnement de la ville de Trois-Rivières, il est tout à fait normal que je ne sois pas exposé à l'air frais qui sort de la grille des chambres des centres hospitaliers. D'autant plus que deux médecins spécialistes ont laissé un mot de mise en garde très visible dans mon dossier médical, mais très malheureusement le personnel ne prend pas au sérieux les recommandations pourtant très visibles dans mon dossier médical depuis plusieurs années, même s'il y a eu des recommandations très sérieuses de faites par le commissaire des plaintes.

Comment est-il possible que nos institutions aient attrapé le cancer de la bureaucratie, au point de ne plus accorder de protection dans des circonstances où les infirmières comme les médecins de l'Urgence ferment les yeux sur des recommandations aussi importantes, où il m'aurait été possible d'éviter une nouvelle pneumonie durant mon passage à l'Urgence de l’Hôpital Sainte-Marie, le 3 février? Ce qui est triste, c'est qu'il me reste juste la saison d'été pour sortir dans la nature ; c'est l'hiver qui me fait la vie la plus dure, surtout à cause du chauffage au bois auquel je suis hyper-allergique, à l'extrême. Le printemps, l'automne comme l'hiver sont mes trois ennemis parce que l'air de l'environnement est mon ennemi numéro 1.

Si une personne est allergique aux noix, on ne lui en donne pas, il est tout à fait normal qu'il en soit ainsi. Alors quand un centre hospitalier accueille une personne asthmatique chronique non contrôlée, hyper-allergique à l'air frais qui sort de chaque grillage, où l'air introduit est constitué d’air extérieur, où cet air circule sans cesse, pour entrer par le ou les grillages au-dessus des lits des plafonds des chambres, je ne comprends pas pourquoi on ne bouche pas la grille durant le temps de mon hospitalisation pour m'éviter d’attraper une pneumonie comme cela m'est encore arrivé le 3 février 2018. Ce n'est pas parce que certains médecins disent que je suis un (cas rare) que l'on est obligé de me transformer en (cas mort). Tout pour écrire que dans un cas comme le mien, je n'ai aucunement besoin de demander l'aide médicale à mourir, elle m'est fournie gratuitement en m'exposant malgré moi à l'air frais qui donne comme résultat une pneumonie.

Il n'y a pas si longtemps, je suis entré dans le bureau d'un médecin où je ne sentais aucun air frais durant mon entretien avec lui. J'étais tellement surpris que je lui ai demandé pourquoi il n'y avait pas d'air frais qui circulait dans son bureau. Elle m'a répondu qu'elle avait fait boucher la grille parce qu'elle était allergique - moins que moi, mais l'air frais pouvait être un obstacle pour sa santé. 

Cette rencontre m'a bien fait réfléchir, je me demandais pourquoi moi comme patient ayant trois recommandations dans mon dossier médical, par deux spécialistes en santé, en plus de la recommandation du commissaire des plaintes, pourquoi comme patient je n'avais pas le droit d'être protégé de la même façon que cette femme médecin. Dans les semaines à venir, j'espère trouver une solution pour que cette situation ne se reproduise plus, dans aucun centre hospitalier. Selon moi, quand une institution ne respecte plus la protection des personnes malades, ça interroge sur le manque de jugement de ceux et celles qui sont à la tête de ces institutions.

((( Soyons réalistes )))

Moi je me dis que si des médecins spécialistes ne savent pas comment réagir avec un cas chronique comme le mien, je me demande logiquement parlant, s'il est vraiment normal qu'un Centre Hospitalier Universitaire remette un cas aussi compliqué et lourd entre les mains des étudiants(es) qui ont de drôles de réactions. Ensuite moi comme patient, il ne faut pas oublier que c'est me rendre la vie très difficile et compliquée, pour ne pas écrire me rendre la vie invivable, que de me mettre dans une situation de répondre aux questions de la trentaine d'étudiants(es) que j'ai rencontrés individuellement depuis mon arrivée à Trois-Rivières. Autrefois il était possible de retenir facilement les nom et prénom de notre médecin, mais moi j'en ai eu une trentaine depuis mon arrivée à Trois-Rivières. Le nom et le prénom du dernier, je ne les sais pas, (pour l'instant je l'appelle 31).   

Lors de ma dernière visite au Centre Hospitalier Universitaire de Sainte-Marie, j'ai rencontré à ma demande, le (((((coordonnateur de l'Urgence))))), pendant proche 10 minutes, en lui présentant un dossier qui date de 2012, avec le nouvel ajout d'un document de recommandation important qui date de 2018 ; il a à peine jeté un regard évasif sur celui-ci, en me disant qu'il n'y avait rien à faire. Autrement dit, il a refusé de prendre connaissance des recommandations faites dans mon dossier médical. Cette rencontre ressemblait à un gag de l’émission "juste pour rire", et pourtant c'était la réalité! Si je revoyais ce même coordonnateur en lui expliquant que le fait de ne pas avoir été protégé m'a fait contracter une pneumonie, comment réagirait-il?  

Ce qui semble presque incroyable c'est qu'au début de mon hospitalisation, une infirmière est venue me mettre un bracelet au bras droit, où il était écrit que j'étais allergique à l'air frais en provenance des grillages que l'on retrouve au-dessus du lit de la chambre où j'étais hospitalisé. La chambre était petite, et il y avait deux grillages au plafond. La question qui devrait se poser, est : A quoi peut servir un bracelet qui prévient que le patient est allergique à l'air frais, si l'institution n'en tient aucun compte? en effet, de 9 heures am à 21 heures pm, j'ai été exposé à l'air frais ; quatre jours plus tard, après avoir consommé la médication donnée par la femme médecin de l'hôpital Sainte-Marie, j'ai dû retourner dans le Centre hospitalier Cloutier du Cap de la Madeleine pour passer un autre examen et me faire dire que j'avais attrapé une pneumonie.

Avant de quitter l'Hôpital Sainte-Marie, j'ai dit à la femme médecin : Ne soyez pas surprise, docteur, que je sois dans l'obligation de me présenter dans un autre Centre Hospitalier pour me faire dire : Mr Bernatchez, vous  avez une pneumonie. Je ne comprends pas que dans un Centre Hospitalier qui se dit Universitaire, on puisse faire des erreurs aussi graves, surtout après avoir eu connaissance des recommandations faites par des médecins spécialistes. Je n'y comprends rien, et vous? Le jour où l'on m'a déclaré que j'avais une pneumonie, l'émission de Denis Lévesque avait pour sujet : (Les caméras dans les chambres d’hôpital). S'il y en avait eu une durant mon hospitalisation, mon problème serait devenu public, cela m'aurait sûrement aidé à mettre fin à cette situation pour laquelle une solution existe ; mais qui va la mettre en oeuvre, et quand? Et le commissaire des plaintes, Mme Doris Johnson, que fait-elle dans tout ça depuis le dépôt de ma plainte en 2012? 

Selon moi il ne faudrait pas que le bureau des plaintes pour les patients soit dépendant de l'institution, il faudrait que le tout soit géré en dehors de toute institution, dans le but de protéger les patients dont la plupart des plaintes sont rejetées pour protéger le personnel médical.

Depuis 2012 que je me débats comme un démon dans l'eau bénite, je ne suis pas parvenu à régler cette situation qui ne devrait exister nulle part, et surtout pas dans un ((((Centre Hospitalier Universitaire))))!! Que pensez-vous d'une telle situation? On ne joue pas avec la vie des patients en leur imposant un environnement qui représente un danger pour eux, surtout quand on sait à l'avance qu'ils peuvent attraper facilement une pneumonie. Une chose est sûre, cette situation qui perdure depuis 2012 me fait vivre une vie cauchemardesque, surtout à chaque fois que je sais que je vais être dans l'obligation de me faire hospitaliser dans un lieu qui représente un danger pour ma survie.

Lors de ma dernière hospitalisation, j'ai été trois jours sans dormir ni manger à cause des nombreuses irritations à la gorge dues à une toux excessive, qui s'est transformée en pneumonie après avoir été exposé à l'air frais pendant 12 heures. Si en me lisant, vous connaissez un organisme ressource qui aurait la compétence d'intervenir dans une situation comme la mienne, vous pouvez me prévenir, je serai heureux de sortir de ce cauchemar qui détruit le peu de vie qu'il me reste. Exemple : Je serais prêt à rencontrer n'importe quel media qui serait prêt à intervenir dans une situation de détresse comme celle que je vis depuis mes premiers contacts avec les Centres Hospitaliers Universitaires de la ville de Trois-Rivières.

(((Oui, notre système de santé a le cancer de la bureaucratie))) 

Quelle femme ou quel homme médecin va mettre fin à ce cancer de la bureaucratie en se faisant le défenseur des patients qui n'ont aucun moyen réel de défense, le bureau des plaintes existant, mais la défense pour protéger les personnes qui se plaignent n'existant pas? Les quatre murs, les fenêtres, le plafond comme le plancher qui forment le bureau des plaintes, existent dans la plupart des Centres Hospitaliers, mais les défenseurs protègent beaucoup plus le personnel des institutions que les patients. Pour qu'un patient soit défendu, il faut qu'il ait une force morale à toute épreuve, avec un minimum de connaissance, pour éviter les obstacles que lui impose la bureaucratie ; sans oublier que quand un patient résiste trop à vouloir faire valoir sa plainte, certains médecins vont essayer de démontrer sans aucune preuve à l'appui, que ce patient a des problèmes de santé mentale, comme ce fut mon cas à l'Hôpital Universitaire de Saint-Joseph.

 Mon épouse et l'étudiante infirmière ont  été témoins des propos inappropriés de ce médecin qui accompagnait cette étudiante. Cette femme avait vraiment une approche extraordinaire. Elle a sûrement oublié qu'elle était filmée, car après le départ du médecin elle nous a présenté des excuses, à moi-même comme à mon épouse, après avoir entendu les propos inappropriés du médecin qui m'avait regardé sans aucune empathie, en pointant le doigt de sa main droite sur ses poumons ; il m'avait dit : "Votre problème, Mr Bernatchez, ce n'est pas dans vos poumons, mais c'est dans votre tête", en pointant son doigt vers ma tête. Ensuite il est parti froidement. Le lendemain j'ai essayé d'entrer en contact avec cette étudiante, mais on a refusé de lui transmettre notre numéro de téléphone. Nous pensons que ce médecin a vu sur la vidéo cette étudiante présenter des excuses pour les propos inappropriés et inacceptables qu'il a tenus à mon égard. Cette étudiante nous a exprimé sa déception en expliquant tristement qu'elle n'était pas d'accord avec une approche qui va à l'encontre de la déontologie médicale. Nous croyons que ce médecin a mis à la porte cette étudiante après avoir revu la vidéo. Nous avons demandé une consultation avec ce médecin, nous avons essayé de retracer ses nom et prénom en passant par la secrétaire de l'hôpital, mais ce fut peine perdue.

Le dépôt d'une plainte a été fait auprès du commissaire, Mme Doris Johnson, qui semblait avoir une écoute au-delà de l'extra ; mais pour le dépôt de la plainte, elle n'a pas livré la vraie marchandise concernant les propos inappropriés du médecin. Le seul message qu'elle a transmis au docteur Richard Bergeron, c'est seulement le problème de mes allergies extrêmes qui risquaient de provoquer une pneumonie quand je me rendais à l'Urgence du Centre Hospitalier Sainte-Marie.

(Ma rencontre avec le Docteur Richard Bergeron a été vraiment ridicule, et ensuite on appelle cela le bureau des plaintes, je n'y crois pas). Selon ma longue expérience d'accompagnement auprès des personnes malades, il ne faudrait pas que les bureaux des plaintes soient dépendants des centres hospitaliers, mais gérés par des organismes privés en dehors des institutions où il y a eu abus physique ou psychologique envers les personnes concernées. Pour qu'une personne abusée se sente en confiance, il ne  faut pas traiter sa plainte dans le milieu où elle a été maltraitée, mais la conduire dans un lieu à l'extérieur où elle va se sentir beaucoup plus en sécurité et en confiance. 

J'ai rencontré le docteur Richard Bergeron, responsable du bureau des plaintes, qui semblait m'écouter au début, mais à ma grande surprise - les yeux m'en sont presque sortis de la tête -, il m'a demandé : Êtes-vous croyant, vous? Je lui ai répondu oui, en lui expliquant que ma situation familiale avait détruit une grande partie de ma vie mais que j'avais pardonné à feu mon père. Après ma réponse à sa question, les propos qu'il a eus, je ne peux les rapporter mot pour mot, mais il a poursuivi la conversation d'une façon un peu détournée ; son approche voulait presque dire la même chose que le médecin avec ses paroles inappropriées, mais sans pointer le doigt sur sa tempe. Autrement dit il a utilisé presque la même approche, mais d'une façon plus hypocrite. Il a seulement voulu se montrer plus poli que l'autre, mais son approche n'était pas plus professionnelle que celle du médecin qui accompagnait l'étudiante. Ces deux médecins ont manqué au Code de déontologie des médecins, j'en suis certain à 100%.  

Aujourd'hui, nous sommes en 2018, et moi je dis : Assez ce n'est pas trop, mais trop c'est assez. Ça prend quelqu'un pour briser les murs du silence, et je me donne comme mission de le faire pour tous(tes) les patient(es) qui sont dans l'incapacité de le faire.

Si j'ai pris la peine d'écrire une petite parcelle de mon expérience, c'est surtout pour éviter à d'autres patients(es) de se retrouver sans aucune aide, parce que le physique des bureaux des plaintes existe, mais les défenseurs auprès des patients(es) n'existent que très rarement. Le jour où une bonne action se réalise, c'est surtout quand une personne courageuse engage une poursuite, comme l'a fait Mme Thériault-Martel qui a poursuivi Mr Eddy Savoie, propriétaire des Résidences Soleil.

Selon moi quand le personnel d'un centre hospitalier met la vie d'un patient en danger, le gouvernement devrait créer un fonds qui permettrait au patient d'avoir un avocat pour poursuivre le Centre Hospitalier ou le Centre d'Hébergement mis en cause, et qui serait remboursé par cette institution mise en cause. Surtout quand le personnel d'un établissement refuse de se soumettre  aux recommandations écrites par des spécialistes dans le dossier d'un patient. Si on se guide sur le cas de Mme Thériault-Martel, Mr Savoie lui a réclamé un montant de 400 000 $ (200 000 $ en dommages moraux et 200 000 $ en dommages punitifs). Cette femme a été chanceuse car elle a eu la chance d'avoir pour la défendre, Me Jean-Pierre Ménard, un avocat très compétent. 
  
 Le gouvernement  paye pour l'existence des bureaux des plaintes à l'intérieur des Centres d'Hébergement et des Centres Hospitaliers, mais selon mon expérience leur implantation en ces lieux est la pire erreur qui soit, elle explique le peu de plaintes, puisque celles-ci dépendent de ces institutions qui protègent beaucoup plus le personnel que les patients(es), qui en sont beaucoup plus  conscients(es) qu'on le pense. Alors voilà ce qui explique la diminution des plaintes : Les défenseurs auprès des patients(es) n'existent pas.

(((Ma phrase clef c'est : Sortons les bureaux des plaintes des institutions)))
Ma phrase clef c'est : Sortons les bureaux des plaintes des institutions pour les relocaliser en dehors de toutes les institutions, pour qu'ils soient gérés par  des organismes privés mandatés par le gouvernement. En agissant ainsi il ne faudrait pas être surpris que les plaintes se multiplient, si toutefois on crée un environnement qui permette à chaque patient de se sentir en confiance pour déposer sa plainte.

Selon moi il ne faut pas mêler les plaintes venant des patients avec les plaintes venant des employés, qui eux aussi peuvent se retrouver dans des situations difficiles avec des patients ayant des comportements très violents et agressifs. Au lieu de multiplier les bureaux des plaintes avec un bureau pour chaque institution, il vaut mieux en avoir moins mais rassurer toutes les catégories de personnes, qui n'auront pas à avoir peur de déposer leur plainte dans une ambiance qui inspire la confiance et non la crainte de ne pas être écoutées.     

Exemple : Il pourrait y avoir dans chaque ville un seul bureau des plaintes qui accueillerait les plaintes venant de toutes les institutions, y compris les Centres d'Hébergement pour personnes âgées, les patients des Centres Hospitaliers, les plaintes des personnes handicapées vivant dans des foyers de  groupe où la maltraitance existe beaucoup plus qu'on ne le pense.        

  Encore un million de mercis pour vos prières, mais je crois que j'ai beaucoup de chemin à faire... 
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