Gérard Marier a écrit : Mon Dieu, nous les prêtres, en voyant les moyens de l’Église s’envoler, nous avons plein la bouche : gestion de la décroissance. - Parce que je fais de grandes choses avec des moyens insignifiants, dites-donc : mise à niveau.
Michel répond:Mon cher abbé Gérard Marier,je rêve d'un Gérard Marier mise à niveau entre lui et Dieu entre Dieu et lui, y compris entre lui et l'Église de Jésus-Christ. Votre approche comme prêtre avec votre langage double n'est pas trop encourageante pour les croyants(es), mais pourquoi ne faites-vous pas confiance à l'Esprit-Saint au lieu de faire confiance à l'esprit de votre idéologie qui alourdit votre vie de prêtre? Mon Dieu, Mon Dieu, Mon Dieu..., mais entre moi et vous regardons ce que nous dit l'Évangile.
L'Évangile dit : Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Il ne suffit pas de me dire : ’Seigneur, Seigneur !’, pour entrer dans le Royaume des cieux ; mais il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux. Ce jour-là, beaucoup me diront : ’Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons été prophètes, en ton nom que nous avons chassé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ?’ Alors je leur déclarerai : ’Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui faites le mal! Matthieu 7, 21.24-27
Michel réagit : Pour moi les propos idéologiques passent par la raison pour sortir par la bouche et alourdir le coeur, alors que l'Évangile passe par le coeur et fait confiance à l'Esprit-Saint pour alléger le fardeau de tous les prêtres, quelle que soit leur mission comme apôtre de l'Évangile. Ici je ne parle pas juste pour vous, mais pour les prêtres en général ainsi que tous(tes) les croyants(es) catholiques disciples de Jésus qui marchent derrière Lui en faisant entièrement confiance au souffle de l'Esprit-Saint, car nous sommes tous(tes) concernés(es) parce que nous sommes tous(tes) des appelés(es).Dieu a le droit de faire renaître Son Église comme Il le Veut et quand Il le Veut. Votre mission tout comme celle de tous les autres prêtres apôtres et de tout disciple laïc dans l'Église, n'est pas de regarder ce qui nous manque pour avancer mais d'avancer avec ce que nous avons en faisant confiance à l'Esprit-Saint. Alors si nous avons Dieu au coeur de notre vie nous avons tout pour avancer au large en faisant confiance au Souffle de l'Esprit.
Trop souvent nous oublions que si nous vivons, nous vivons pour le Christ, Notre Sauveur et Notre Rédempteur. L'Épître aux Romains dit : Frères, aucun d'entre nous ne vit pour soi-même, et aucun ne meurt pour soi-même : si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur. Car, si le Christ a connu la mort, puis la vie, c'est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants. Alors toi, pourquoi juger ton frère ? Toi, pourquoi mépriser ton frère ? Tous nous comparaîtrons devant le tribunal de Dieu. Car il est écrit : Aussi vrai que je suis vivant, dit le Seigneur, toute créature tombera à genoux devant moi, et toute langue acclamera Dieu. Ainsi chacun de nous devra rendre compte à Dieu pour soi-même Rm 14, 7-12.
Alors cher ami abbé Gérard Marier, pourquoi écrire que les moyens de l’Église s’envolent? Quand vous comme moi ainsi que tous les autres, nous allons nous envoler vers le Christ à son heure à Lui, Il ne nous demandera pas si nous avons vu les moyens de l’Église s’envoler, Il va nous demander individuellement ce que nous avons fait de nos talents. Quand Dieu nous donne un talent Il nous demande de le déposer dans la banque de Son Coeur pour y venir chercher les intérêts de Son Amour à chaque jour. Je trouve que votre approche est très appauvrissante en tant que prêtre. Excusez-moi mais il faut vraiment avoir une méconnaissance de l'Évangile pour parler de l'Église ainsi.
Voici la Parabole des Talents dans l'Évangile selon saint Matthieu, 25, 14-30.Jésus parlait à ses disciples de sa venue ; il disait cette parabole : « Un homme, qui partait en voyage, appela ses serviteurs et leur confia ses biens. A l'un il donna une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt, celui qui avait reçu cinq talents s'occupa de les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n'en avait reçu qu'un creusa la terre et enfouit l'argent de son maître. Longtemps après, leur maître revient et il leur demande des comptes.
Celui qui avait reçu les cinq talents s'avança en apportant cinq autres talents et dit : 'Seigneur, tu m'as confié cinq talents ; voilà, j'en ai gagné cinq autres.Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t'en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. 'Celui qui avait reçu deux talents s'avança ensuite et dit : 'Seigneur, tu m'as confié deux talents ; voilà, j'en ai gagné deux autres.Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t'en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. 'Celui qui avait reçu un seul talent s'avança ensuite et dit : 'Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n'as pas semé, tu ramasses là où tu n'as pas répandu le grain. J'ai eu peur, et je suis allé enfouir ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t'appartient. '
Son maître lui répliqua : 'Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n'ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l'ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l'aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. Car celui qui a recevra encore, et il sera dans l'abondance. Mais celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents !
Que ce soit vous ou moi, sans oublier tous les autres, si nous devançons les pas du Christ en Lui demandant de suivre notre idéologie il est fort possible que nous ayons une fausse impression en pensant que les moyens de l’Église s’envolent. Moi je me dis : Soyons dans la joie et prions sans cesse, en marchant derrière le Christ à l'exemple de ses apôtres comme de ses disciples qui ont mis toute leur confiance en Lui, et faisons confiance au Souffle de l'Esprit-Saint.
Qu'en pensent l'abbé Gérard Marier et tous les autres?