doucecolombe
Nombre de messages : 25808 Age : 67 Réputation : 13 Date d'inscription : 07/05/2008
| Sujet: Michel blogue avec Paulette/sujet/Libre<ou>libertin/pauvreté<ou>richesse/ Dim 20 Oct - 21:11 | |
| Paulette a écrit:Être libre, ce n'est pas être libertin. Aujourd'hui, on ne connaît plus le sens des mots. il faut revenir à un enseignement correct, et honnête. Que le Seigneur entende nos prières.
Michel partage : Quand Paulette écrit : Être libre, ce n'est pas être libertin, moi je vous réponds en toute simplicité qu'être plongé dans le monde des multiples libertés ne veut pas nécessairement dire qu'une personne se sent libre et heureuse. Il y a très souvent dans le monde des libertés interdites, des montagnes de souffrance qui conduisent plusieurs personnes sur des chemins qu'elles n'auraient pas choisis si elles avaient été aimées durant leur vie d'enfance. Alors être libre ce n'est pas être libertin, attention>> attention>>, soyons prudents comme des présidents avant de montrer notre sourire de liberté à pleines dents ; car plusieurs enfants ont vécu entre les mains d'adultes irresponsables faisant le choix improvisé de vivre leur vie dans un monde de libertinage, en donnant à leur enfant une clef de fausses libertés portée autour du cou, mais au retour à la maison avec rien dans le frigo, abandonnés comme de pauvre ados.
Entre moi et vous chère Paulette, Il est possible de porter une clef autour du cou pour entrer à la maison quand on veut, et ne pas être libre d'y avoir accès à cause de la peur de savoir ce qui se passe de l'autre côté de la porte. Ces enfants de la peur avec une clef autour du cou, je les ai connus car ils se donnaient rendez-vous dans les ruelles pour parler de leurs parents qui leur imposaient une vie cruelle, une vie de libertinage qui leur imposait de vivre malgré eux dans les ruelles avec cette malheureuse clef signe de fausse liberté. Tous ces pauvres enfants de la rue vivaient dans la peur d'entrer à la maison en voyant maman coucher dans son lit avec des étrangers. La plupart des gens qui vivent dans le monde du libertinage considèrent cette forme de liberté comme ce qu'il y a de meilleur, jusqu'au moment où ils s'aperçoivent des ravages que peut avoir causés leur fausse liberté que nous appelons libertinage ; qui très malheureusement a conduit des milliers d'enfants dans le monde de l'esclavagisme parce qu'on leur impose une forme de liberté qu'ils ne désiraient pas. En général les enfants, de la naissance à la vie d'adolescents, ne cherchent pas la liberté, parce qu'ils ont un immense besoin d'être nourris avec de l'amour responsable donné avec un minutieux discernement qui prend racine dans le coeur des parents.
Mon expérience comme travailleur auprès des jeunes de la rue me dit que ce n'est pas une question de connaître ou de ne pas connaître les mots, mais c'est de connaître ou non le vrai sens profond de l'amour. Il ne faut pas oublier chère Paulette, qu'être libre pour les uns ne veut pas nécessairement dire la même chose pour tous les autres. Si vous parlez de liberté avec moi, je vais vous en parler à travers les quinze années où j'ai été privé du droit de parole et de tout mouvement corporel auxquels un enfant avait droit dans toutes les autres familles qui n'étaient pas la mienne. Je crois qu'il faut avoir été privé de la vraie liberté pour comprendre le vrai sens profond de toutes les autres libertés. Si vous avez été privé de votre liberté de parler pendant 15 ans et 1/2 et qu'un jour on vous offre gentiment de parler en vous posant la question la plus simple comme un comment ça va? Votre réponse sera un généreux silence, sans aucune réponse, avec une sorte de malaise causé par les nombreuses années de silence que l'on vous a imposées malgré vous. Paulette Leblanc a écrit : Merci pour votre message. mais je vous assure que la pauvreté spirituelle a atteint aujourd'hui des sommets jusqu'alors inconnus. Oui, notre monde cherche Dieu. Nous devons le leur donner, à tous ces pauvres.
Michel partage : Les mauvaises nouvelles se déplacent à la haute vitesse de l'éclair, c'est une des raisons qui vous donne l'impression que la pauvreté spirituelle a atteint aujourd'hui des sommets jusqu'alors inconnus, et pourtant moi je vous écris que le bien réalisé au nom de Jésus-Christ a une puissance elle aussi inconnue, parce que nous croyons tout connaître de Dieu et que nous connaissons peu de Lui. Il ne faut pas regarder la pauvreté spirituelle en général, mais il faut regarder un pauvre à la fois et partager avec lui la raison de notre foi, pour ne pas écrire partager l'oraison de notre foi un jour à la fois. Vouloir trop faire l'analyse de la pauvreté spirituelle à l'oeil nu ressemble un peu à une personne qui voudrait aider les pauvres en regardant les foules qui lui font peur, alors qu'il serait plus juste et réaliste de regarder un seul pauvre dans la foule avec le désir de lui venir en aide. Si chaque personne plus pauvre qu'un autre pauvre partageait selon l'exemple de la pauvre veuve de l'Évangile qui a mis dans le tronc le peu qu'elle avait, je crois que chaque pauvre recevrait sa part autant spirituellement que matériellement. Quand nous nous présenterons devant Dieu Il ne nous demandera pas un compte-rendu sur la pauvreté spirituelle ou matérielle de notre monde, mais sa question principale sera beaucoup plus sur l'utilisation de nos talents dans une expérience de vie relationnelle de personne à personne, où un plus riche partage un peu de son coeur avec un coeur plus pauvre que lui.
Ps: Si le coeur vous en dit chère Paulette, racontez-moi s'il vous plaît votre première histoire où Dieu vous a permis de vous retrouver devant une personne qui avait besoin d'aide et qui vous a fait découvrir que Dieu était Présent dans cette personne. Si votre coeur déborde de générosité profonde, racontez-moi la dernière fois où Dieu s'est présenté à vous pour vous regarder en passant par la fenêtre du coeur du pauvre. C'est toujours un plaisir pour moi de partager la simplicité de ma foi avec vous. Dieu soit votre Joie comme votre joie est en Dieu. | |
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