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 Mgr-Gaume_Bon-Larron/ Chapitre 30 - Reliques du bon Larron /

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coeurtendre
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coeurtendre

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Mgr-Gaume_Bon-Larron/ Chapitre 30 - Reliques du bon Larron / Empty
MessageSujet: Mgr-Gaume_Bon-Larron/ Chapitre 30 - Reliques du bon Larron /   Mgr-Gaume_Bon-Larron/ Chapitre 30 - Reliques du bon Larron / Icon_minitimeSam 23 Avr - 21:42

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Mgr-Gaume_Bon-Larron/ Chapitre 30 - Reliques du bon Larron / Dimas




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 Chapitre 30 - Reliques du bon Larron 

. Les instruments de supplice enterrés auprès des condamnés. - Témoignage des Juifs. - Efforts des Juifs et des païens pour cacher les croix du Calvaire. - Conduite de la Providence. - Sainte Hélène à Jérusalem. - Déblaiement du Calvaire. - La tradition. - Curieuse lettre de l'empereur Léon au roi des Sarrasins. - Juif contraint de livrer le secret de ses coreligionnaires. - Passage de Gratzer. - Découverte des croix. - Apportées à Constantinople avec d'autres reliques. -




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 Témoignage des historiens Nicéphore, Zonare, Suidas, Cedrenus. - Une bonne partie de la croix du bon Larron laissée dans l'île de Chypre. - Témoignage du savant Luc de Tuy et de Félix Faber, témoins oculaires. - Parcelles de la croix du bon Larron à Rome, à Bologne et ailleurs. - Autorité des Bollandistes, de Masino, du Père Raynaud, d'Orilia. Notre-Seigneur et les deux larrons furent descendus de la croix, aussitôt après leur mort, et ensevelis précipitamment, â cause de l'approche du sabbat, qui commençait vers le coucher du soleil. Telle était la loi des Juifs. Un de leurs auteurs, Philon, l'explique en ces termes : «La loi, dit-il, ne permet pas aux homicides de payer avec de l'argent, ce qu'ils doivent payer par la mort ou par l'exil ; mais elle exige rigoureusement que le sang soit expié par le sang, et que la vie du meurtrier soit donnée pour la vie de la victime. S'il en était autrement, les assassins se feraient un jeu du meurtre et de toutes sortes de crimes . Contre de pareilles gens, le législateur aurait décrété mille supplices, s'il l'avait pu ne le pouvant pas, il ordonna, comme supplément de peine, qu'ils fussent crucifiés. «Toutefois, Moïse, le plus doux des hommes, témoigna sa clémence à l'égard des coupables. «Que le soleil, dit-il, ne se couche pas sur ceux qui sont suspendus au gibet ; mais qu'ils soient descendus et enterrés, avant qu'il disparaisse». Dans le fait, deux choses étaient nécessaires. Il fallait élever de terre ceux dont les crimes avaient souillé toutes les parties de la création, afin de rendre témoins de leur supplice le soleil, le firmament, l'air et la terre. Ensuite, il fallait les enfouir promptement, afin qu'ils ne souillassent rien de ce qui est visible». 




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En conséquence, et à cause de la proximité du grand sabbat, le corps du bon Larron, aussitôt après le crurifragiurrn, fut détaché de la croix et enseveli précipitamment sur la montagne même du Calvaire. Son corps seul ne fut pas enseveli. Chez les Juifs, il était d'usage d'enterrer, près du corps des suppliciés, les instruments qui avaient servi à leur donner la mort. «Il était défendu, disent les anciens rabbins, d'enterrer les cadavres des condamnés dans les sépulcres communs ; ils devaient être mis à part. On devait également enterrer, à part, les instruments de leur supplice, savoir : les croix, les clous, les épées, les pierres, selon le genre de mort dont ils avaient péri. C'est pour cela qu'il était défendu de crucifier à un arbre ; il fallait que l'arbre fût scié et formé en croix, afin que l'instrument de supplice pût être enseveli». Dans la même fosse, les Juifs jetèrent les trois croix des condamnés, elles restèrent enfouies pendant trois cents ans, jusqu'à la découverte qui en fut faite par l'impératrice sainte Hélène, mère de Constantin. L'opération présenta plus d'une difficulté. 1 Nous entendons par les reliques du bon Larron, la croix sur laquelle il expira. Quant à son corps, nous croyons qu'il n'en reste rien sur la terre, étant de l'avis de plusieurs savants hommes, que saint Dimas fut au nombre des ressuscités du Calvaire. Raynaud, Cor. a Lap., etc  Voilà ce qu'on pensait déjà, il y a près de deux mille ans, de l'abolition de la peine de mort.




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D'abord, les païens, en haine du christianisme, avaient mis tout en œuvre pour faire oublier et la place du crucifiement, et la fosse profonde dans laquelle on avait enterré la croix du Sauveur et celles des deux larrons. Par ordre des persécuteurs, on avait apporté sur le Calvaire une énorme quantité de terre, dont on fit une plate-forme d'une grande profondeur et qui couvrait toute la cime de la montagne. Ils l'entourèrent d'un mur, orné d'emblèmes païens ; puis ils la pavèrent et y bâtirent un temple à Vénus, près duquel ils élevèrent une statue à Jupiter. 




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De cette sorte, les chrétiens qui allaient prier au Calvaire, étaient censés adorer les idoles. La crainte de passer pour idolâtres les retenait ; et ce lieu sacré étant peu à peu abandonné, les païens espéraient faire oublier l'événement qui s'y était accompli. Sans le savoir, ils secondaient les vues de la Providence. Il fallait que les croix du Calvaire restassent cachées jusqu'à la paix de l'Église. Découvertes pendant le règne du paganisme et des persécutions, elles eussent été infailliblement profanées ou détruites. La vénérable impératrice ne recula pas devant la difficulté matérielle. Un grand nombre de soldats et d'ouvriers furent chargés de démolir le temple de l'impure divinité, de renverser la statue du prince des démons et de déblayer la montagne. L'ouvrage fut poussé avec une grande activité, et bientôt on découvrit le sommet naturel de la sainte colline. Restait à trouver l'endroit où les croix avaient été ensevelies. On recueillit la tradition de la bouche des chrétiens et des Juifs. Elle ne donna d'abord aucune indication précise. Comme on était dans l'incertitude, on avertit l'impératrice que les Juifs connaissaient très bien le lieu où étaient les croix, mais qu'ils refusaient de le dire. Écoutons l'empereur Léon écrivant à Umar, roi des Sarrasins, ce qui se passa dans cette rencontre. Nous donnons sa lettre en entier, parce qu'elle est peu connue, et qu'elle ajoute de précieux détails à ceux que nous devons à saint Paulin, à saint Ambroise et aux autres écrivains ecclésiastiques, sur le grand événement de la découverte de la croix. «Je vais répondre, dit le prince, aux questions que vous m'adressez sur Jésus-Christ. Il fut crucifié avec deux voleurs, l'un à sa droite, l'autre à sa gauche, et Il mourut le jour même. 




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Aussitôt la terre trembla et le soleil s'obscurcit. Les princes des Juifs, qui étaient présents, furent saisis d'une grande crainte, et à cause des croix, jetés dans un grand embarras. «Afin d'effacer le souvenir de ce qui s'était passé, ils enfouirent ces croix dans la terre, de manière que personne ne sût où elles étaient, excepté un d'entre eux. Pendant sa vie, le dépositaire du secret ne le confiait à personne. A l'approche de la mort, il le transmettait à l'un de ses proches, en lui disant : «Si jamais il est question de la croix, tu sauras qu'elle est à tel endroit» ; et il lui montrait la place. «Quand Jésus-Christ voulut confondre publiquement les Juifs, il fit apparaître la croix à Constantin, empereur des Romains, et non encore chrétien. Comme il allait à la guerre, il élève les yeux au ciel, et voit dans l'air deux colonnes, croisées en forme de croix ; et sur ces colonnes une inscription resplendissante de lumière. Cette inscription écrite en grec disait : «Puisque vous avez demandé à Dieu de vous faire connaître la vraie foi, faites-vous, sur le modèle de cette croix, un étendard impérial, et portez-le à la tète de votre armée». L'empereur obéit, attaque l'ennemi et remporte une pleine victoire par la vertu de la sainte croix. 




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De retour, il envoya Hélène, sa mère, avec un corps de troupes, jusqu'à Jérusalem, afin de demander aux Juifs ce qu'était devenue la croix du Seigneur. Comme ils refusaient de répondre, elle en fit mettre un grand nombre à la question. Enfin ils lui indiquèrent celui d'entre eux qui était le dépositaire actuel du secret. L'impératrice le fit aussitôt chercher. Sur son refus de parler, on le descendit dans un puits, privé de toute nourriture. Au bout de quelques jours, se sentant mourir, il consentit à désigner le lieu où étaient les croix. «On se mit à creuser, et bientôt il sortit de la fosse une odeur de parfum, indiquant les trois croix, ensevelies depuis trois cents ans. L'impératrice, ne sachant quelle était la croix du Seigneur, fit toucher à un mort la première qu'on lui présenta, et le mort ne ressuscita point ; il en fut de même pour la seconde ; mais à peine la troisième eût-elle touché le mort, qu'il se leva plein de vie. L'impératrice fit bâtir une église sur le tombeau de Jésus-Christ, y déposa une partie de la vraie croix et apporta le reste à son fils». L'histoire a conservé le nom du Juif qui livra le secret de ses coreligionnaires : il s'appelait Judas. Converti au christianisme, il prit le nom de Cyriaque, devint évêque et mourut martyr sous Julien l'Apostat. 




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Sa fête est marquée au 1er mai, dans le Martyrologe de Bède, et le récit de sa conversion se trouve dans Grégoire de Tours et dans plusieurs autres écrivains rapportés par Gretzer. Le savant religieux ajoute : «Il ne faut pas regarder cette histoire comme fabuleuse, non seulement cause de l'autorité de Grégoire de Tours, mais à cause de l'autorité beaucoup plus grande de l'office ecclésiastique de l'Invention de la Sainte Croix. Dans cet office, on lit, mot pour mot, toute l'histoire de ce Judas et chaque année les ecclésiastiques la récitent». Cependant, la guérison instantanée d'un malade aux portes du tombeau et même la résurrection d'un mort, avaient fait connaître avec certitude la croix du Sauveur. Évidemment, des preuves incontestables permirent de distinguer la croix du bon Larron, puisque l'Orient et l'Occident conservent avec soin et honorent religieusement les reliques précieuses de l'instrument de supplice sur lequel mourut l'évangéliste du Calvaire. Soutenir le contraire, et le soutenir sans de graves autorités, serait une injure gratuite adressée aux siècles chrétiens. Le silence de certains auteurs n'est qu'un argument négatif, dont la valeur disparaît devant le témoignage positif d'autres auteurs respectables et surtout devant l'assentiment des âges. Or, voici ce que nous savons. Sainte Hélène profita de son séjour à Jérusalem pour recueillir, autant qu'il fut possible, tous les objets sanctifiés par le contact du Sauveur, ou témoins de Sa mort, ou monuments des anciennes traditions bibliques. Ces derniers, sauvés de la destruction par la Providence elle-même, subsistaient, comme les fossiles dans les entrailles de la terre, pour rendre témoignage aux grands événements rapportés par Moïse. 




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Tels étaient, entre autres, la statue de sel, en laquelle fut changée la femme de Loth ; les ossements prodigieux des géants dont les crimes avaient attiré le déluge ; enfin, l'objet dont nous allons parler, et qui fut le seul emporté par sainte Hélène. Quant aux autres, il est facile de comprendre avec quel soin religieux ils avaient été conservés par la piété filiale des chrétiens de la Palestine. Ainsi, la pieuse impératrice emporta, non seulement une partie de la croix de Notre-Seigneur, les clous, l'écriteau, et les autres instruments de Sa mort ; mais encore la croix du bon Larron et même celle du mauvais. Si la première était un monument de miséricorde, la seconde était un monument de justice. Si l'une devait inspirer le repentir et la confiance, l'autre était de nature à frapper d'une salutaire terreur. De plus, sans être offertes l'une et l'autre à la vénération des siècles, toutes deux témoignaient du plus grand événement de l'histoire. Mais laissons parler les anciens et les modernes. «L'impératrice, disent les historiens grecs, Nicéphore, Suidas, Cedrenus, Zonare, réunit les croix des deux larrons avec beaucoup d'autres objets, recueillis en Terre Sainte, et les emporta à Constantinople. 




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C'étaient, entre autres : le vase de parfum dont fut oint le Seigneur ; les douze paniers et les sept corbeilles qui avaient contenu les pains miraculeusement multipliés, avec quelques morceaux de ces mêmes pains ; de plus la doloire dont Noé s'était servi dans la fabrication de l'arche, et beaucoup d'autres objets marqués des signes de leur authenticité. «Constantin accueillit ces admirables reliques avec une joie et une piété dignes de sa foi. Sur la place de Constantinople, qui portait son nom, il fit élever, pour les recevoir, un superbe monument. Ce monument se composait de quatre solides arcades, délicatement travaillées, et formant comme quatre portiques, autour d'une magnifique colonne de porphyre. Dans le socle de la colonne, l'empereur déposa lui-même une riche cassette, contenant les saintes reliques, et la scella du sceau de l'empire. Vrai trésor de la ville impériale, ce monument subsiste encore de nos jours, intact et sacré».




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 Quant à la croix du bon Larron, une tradition immémoriale dit que sainte Hélène, revenant de Jérusalem, la donna presque tout entière aux habitants de l'île de Chypre. Le fait est que, pendant des siècles, on a conservé, et peut-être on conserve encore, dans un couvent situé au milieu des montagnes voisines de Nicosie, aujourd'hui Lefkosia, capitale de l'île, la croix du bon Larron. Elle est placée derrière le maître-autel, où elle demeure, dit-on, miraculeusement suspendue. Bien qu'elle ait été empourprée du sang d'un illustre saint, on ajoute que, pour la rendre plus vénérable, sainte Hélène y renferma un morceau de la croix du Sauveur. De là, le concours nombreux, et fréquent des habitants de l'île, à l'antique monastère, et les miracles de tout genre, publics et privés, obtenus en ce lieu... Tel est le témoignage d'auteurs nombreux, recommandables par leur science et dont plusieurs furent témoins oculaires de ce qu'ils rapportent. Ce qui resta de la croix du bon Larron fut apporté à Constantinople. A l'égard de cette précieuse relique, il arriva dans la suite ce qui arrive encore à l'égard de toutes les autres, même de la croix de Notre-Seigneur. Une partie fut conservée dans la cité impériale, pendant que des parcelles plus ou moins importantes, allaient enrichir différentes églises de l'Orient ou de l'Occident. Ainsi, dans la basilique Constantinienne de Sainte-Croix en Jérusalem, Rome possède un morceau important du croisillon de la croix de saint Dimas. Il est placé sur l'autel de la chapelle aux reliques, et enfermé dans un reliquaire de cristal. Bologne, aussi, conserve dans la belle église des saints Vital et Agricola, une noble parcelle de la croix du même saint. La vénération dont la savante cité entoure l'illustre compagnon du Sauveur est partagée par d'autres églises. Nous le verrons dans le chapitre suivant. 

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