Remarque importante :
La photo ci-dessus,
photo suivante n'est actuellement plus visible sur
le site. Je trouve qu'elle ressemble à la photo ci-dessous.
Personnellement, je ne voulais pas que son visage
soit connu, question de respect pour sa famille.
J'aurais bien aimé rencontrer l'abbé Martin avant qu'il
meure, pour lui faire comprendre que je lui avais
pardonné, mais je n'ai pas eu la même chance qu'avec
feu mon pauvre père, très malheureusement. La lettre
écrite par l'abbé Martin, il l'avait fait parvenir à un de ses
amis de la paroisse, en pensant le faire rire. Mais le pauvre
homme a tellement eu peur de cette histoire, après avoir lu
la lettre, qu'il est entré en contact avec le curé pour le
prévenir, avec l'intention d'alerter le personnel du
presbytère. Voici la lettre, ci-dessous...
On peut dire que je connais l'histoire
de l'abbé Martin, pour moi c'est le prêtre le plus dangereux que j'aie rencontré, et avec qui j'ai vécu 3 ans au presbytère Saint-Michel de Rouyn Noranda. Durant mes 5 années au presbytère de la cathédrale Saint-Michel, c'était l'abbé André Bernard qui en était le curé, un homme qui avait le profil contraire de l'abbé Martin. Mes deux premières années, je recevais des demandes de l'abbé Bernard pour des périodes allant de 2 semaines à 3 mois, et je résidais au presbytère de la Cathédrale Saint-Michel. Je donnais des conférences dans la paroisse, y compris après une homélie : l'abbé Bernard me permettait d'adresser la parole à des personnes qui avaient des responsabilités pastorales dans la paroisse. C'est après mes trois mois qu'il me fit la demande d'aller travailler à temps plein, et j'ai reçu une lettre de Mgr Jean-Guy Hamelin qui approuvait la demande de l'abbé Bernard.
La photo de celui-ci est présente ci-dessous, avec moi et une des femmes qui travaillait bénévolement au presbytère. Après avoir vécu dans le même presbytère que l'abbé Martin, si je me guide sur mon expérience, je le réécris une deuxième fois, il est le prêtre le plus vulgaire et le plus dangereux que j'aie connu en 40 ans de travail en pastorale paroissiale. Je ne mets pas son prénom, question de respect . . . Moi Michel, Mme David et l'abbé Bernard.
Pour vous permettre d'avoir une meilleure compréhension du profil de ce prêtre, voici trois paragraphes de la lettre qu'il avait fait parvenir à un de ses amis paroissiens, lequel a eu tellement peur en lisant sa lettre, qu'il est venu la remettre entre les mains du curé, dans le but de protéger le personnel du presbytère. Voici les trois paragraphes, ci-dessous. Vous remarquerez que, dans les trois paragraphes, j'ai changé les noms et prénoms pour des pseudonymes, question de protéger chaque personne.
L'abbé Martin s'exprime ainsi, en parlant de lui (et ensuite de moi), il dit : Et moi je n'étais pas sans ajouter des pincées de sel attique et des gouttes d'huile d'amande douce pour tenir vigilant le feu des réparties, car tout le monde savait bien que c'était moi qui étais la plus grande victime de notre jeune gauleiter monté sur ses éperons. Je sais que mes chers Jacques David et Louise ont changé de sentiment à ton égard, ils t'apprécient maintenant à l'aune de la gratitude qu'ils te doivent, parce que, de temps en temps, tu prépares sur la cuisinière du presbytère un bon gueuleton pour les cérébro-lésés dont ils s'occupent avec tant de dévouement. Mais je te dis qu'il n'en était guère ainsi aux temps antérieurs. Cela dit, revenons à nos promenades au grand air avec Jacques Lamoureux et moi-même sur les trottoirs de la ville au plein air de la campagne. Le seul et unique, univoque et unanime sujet des entretiens, c'était ce que je n'ai plus maintenant grand besoin de mentionner. Une bonne fois, c'était durant le temps des longs jours de la sainte grève du silence pur et dur que j'ai rapporté plus haut. Mon interlocuteur me dit : L'abbé Martin, il faudrait trouver un truc quelconque pour extirper de son cerveau tous les miasmes de maliciosité et de chétivité qui y sont logés, il semble, en permanence.
L'abbé Martin explique au laïc : Je lui répondis que j'étais tout à fait d'accord sur ce noble objectif mais qu'il fallait songer au moyen adéquat : As-tu pensé à quelque chose? Oui, qu'il me répond, j'ai pensé qu'il faudrait le purger au coton. Après l'éclat de rire incompréhensible, je lui rétorquai : Fort bien. Fort bien. Je suis toute adhésion à ton projet. Mais as-tu pensé au moyen de réaliser cela? Je te dirai que je pense chimérique de penser à introduire quoi que ce soit dans sa pâtée de canichet pour l'amour que ce n'est pas toi qui prépares ses régalades. Tu sais que c'est lui-même qui prépare tous ses repas. Comment peux-tu espérer tromper sa vigilance au point de pouvoir réaliser ton exploit à son total insu? Tu vois que ce n'est guère praticable.
L'abbé Martin explique son plan au laïc : Tiens, voici plutôt mon plan. Tous les soirs entre dix heures et onze heures, je suis abonné au télé-journal en notre cuisine commune, chose qui est sacrale pour moi, tu le sais. Tous les soirs, Michel s'amène. Il ouvre les portes du réfrigérateur et il s'empare d'un pot de jus au raisin pour dégustation palatale et pour détente après toutes ses bonnes oeuvres. Alors, voici mon plan. Je surveille le niveau du liquide dans le contenant et lorsqu'il sera à moitié plein, c'est-à-dire à moitié vide, je t'avertirai : Voici le moment propice arrivé. Alors tu délaieras les trois petits pains de ton Ex-lax dans de l'eau chaude et puis tu l'introduiras dans son breuvage. Pendant l'opération, je me tiendrai à la porte qui donne sur le grand couloir afin de surveiller la survenue toujours possible de notre personnage depuis le fond du corridor. Fin des paragraphes. Le laïc qui lui avait fait la suggestion de mettre 3 sachets d'Ex-lax dans mon pot de jus, ce laïc, après le décès de l'abbé Martin, avait été hospitalisé et son médecin exigeait qu'il soit accompagné chez lui pendant une semaine, sinon il le gardait à l'hôpital par sécurité. Mais lui comme moi, nous n'étions plus à Rouyn Noranda, nous étions à Québec. Moi, j'accompagnais deux personnes âgées, et le laïc travaillait pour une revue catholique. Comme il n'avait personne pour l'accompagner, il m'en a fait la demande, malgré l'acte criminel qu'il avait commis contre moi. Il m'a rejoint par mon numéro de téléphone, pour me proposer de l'accompagner. Je lui ai dit oui, mais à une seule condition : que ce soit moi qui prépare les repas. Une semaine après mon accompagnement, il m'invita à prendre un repas avec lui, pour me remercier de mon accompagnement d'une semaine.
Mais cette fois-ci, c'est lui qui avait préparé le repas. Quand j'ai reçu l'invitation, j'ai dit oui, avec l'intention d'exercer une triple prudence car je ne voulais pas vivre la même expérience que le pauvre homme qui avait vécu au presbytère de Rouyn Noranda et bu les trois sachets d'Ex-lax ; j'avais été un sacré chanceux de ne pas devenir la victime, surtout que j'avais l'habitude de consommer un verre de jus (non pas le soir à 11 heures pm, comme le mentionnait l'abbé Martin dans sa pauvre lettre, mais lors de mes 15 minutes de repos, à 15 heures pm, où je rejoignais le personnel au presbytère pour prendre 15 petites minutes de repos avec eux. Pour revenir à mon repas avec le laïc, après qu'il a eu servi le repas, j'ai profité de son éloignement pour changer son assiette contre la mienne, question de crainte, pour obtenir la sécurité, moi qui ne savais pas s'il n'y avait pas le double des petits sachets d'Ex-lax dans la nourriture. Certaines personnes m'ont trouvé courageux de retourner prendre un repas avec une personne qui avait posé un geste aussi grave, en mettant en danger la vie d'un homme que le curé m'avait demandé d'accompagner après qu'il avait tenté de se suicider dans son logement. L'abbé Bernard et moi, nous avions un point en commun, c'était d'avoir le coeur très sensible à toutes les formes de pauvreté, en plus d'aimer travailler dans un esprit communautaire et non chacun pour soi ; si on se guide sur l'approche de l'abbé Martin, il n'avait aucune implication pastorale, par exception la célébration eucharistique que plusieurs paroissiens remettaient en question. La remise en question des paroissiens(nes) s'expliquait surtout par le fait qu'il racontait beaucoup d'histoires qui n'avaient aucun rapport avec les textes liturgiques de chaque jour.
Pour en revenir à cet homme et à sa tentative de suicide, quand l'abbé Bernard a entendu parler que l'homme avait tenté de se suicider, il lui a proposé de lui payer des cours en informatique, à lui comme à moi. Moi, j'ai refusé, car mon travail d'accompagnement auprès des pauvres se faisait presque 7 jours sur 7, avec une journée de repos par mois. La deuxième raison était que je n'aime pas du tout me retrouver devant un clavier et un écran avec une pauvre souris dans la main. Je me souviens qu'au moment où l'abbé Bernard m'avait fait cette proposition, je lui avais dit : Cher abbé Bernard, je préférerais me faire interner que de me retrouver sur internet, car moi, ma mission, c'est d'être présent sur le terrain des grandes souffrances de la vie pour écouter et aimer les personnes qui souffrent. L'abbé Bernard a réagi en me disant : Michel, je ne suis pas surpris de ta réponse et je te comprends.
Pour en revenir à l'abbé Martin, il faisait partie des (Bérets-blancs), que l'on appelle aujourd'hui les Pèlerins de Saint-Michel. Si l'abbé Bernard a accueilli l'abbé Martin à la cathédrale Saint-Michel, c'est parce que celui-ci n'était plus accepté dans aucune paroisse. Selon moi, le fait qu'il faisait partie des Pèlerins de Saint-Michel, cela ne l'a pas aidé à localiser un endroit pour exercer son ministère comme prêtre catholique. Après avoir posé un acte criminel au presbytère Saint-Michel avec la collaboration d'un laïc, l'abbé Bernard a demandé à tous les deux de partir, parce que les membres du personnel avaient peur de franchir la porte du presbytère. L'abbé Martin a été accepté chez les pères de Saint-Viateur, dans le diocèse d'Amos, et le laïc a déménagé à Québec. Quand j'ai commencé à vivre à Trois-Rivières, j'ai dû me rendre à Québec, et j'ai rencontré le laïc pour la dernière fois, en présence de mon épouse, dans un restaurant. Il y a quelques mois, je l'ai appelé pour prendre de ses nouvelles, il a dans les 90 ans et plus. Concernant l'abbé Martin, j'ai appris, quelques années après, qu'il n'avait plus le droit de célébrer la messe en public car très souvent il racontait des histoires qui n'avaient aucun lien avec les sujets liturgiques, comme je l'ai mentionné ci-dessus.
Julien Rivard a écrit : Martin m'a enseigné l'histoire et peut-être d'autres cours. Je pense qu'il était peu compétent en histoire. Il étirait le temps, notamment en racontant des histoires (et non l'histoire) et en en répétant certaines. Une fois, je l'ai fait sortir de ses gonds. J'étais assis à l'avant et je le regardais fixement sans arrêt. Je pouffais de rire. Il m'a sorti de la classe.
Cher ami Julien, vous, comme je l'ai mentionné dans un de mes courts messages, vous, il vous a sorti de la classe, mais moi il a voulu me sortir du presbytère Saint-Michel, dont lui-même s'est fait mettre à la porte par feu l'abbé André Bernard, à cause d'un acte criminel proposé par un laïc, l'abbé Martin ayant choisi comment me piéger en lui proposant de mettre des sachets d'Ex-lax dans ma boisson.
Concernant les histoires de l'abbé Martin, très souvent l'abbé Bernard lui disait : L'abbé Martin, ça fait plusieurs fois que vous me la racontez, cette histoire. Concernant son action criminelle pour se débarrasser de ma présence au presbytère, il avait fait parvenir une lettre à un paroissien, en pensant lui faire attraper le fou-rire à la lecture de sa lettre, tout comme le laïc avait ri quand il lui avait fait parvenir sa lettre. Mais le pauvre paroissien a tellement eu peur, qu'il a pris rendez-vous avec l'abbé Bernard pour le prévenir du danger que représentait l'abbé Martin pour le personnel du presbytère. L'abbé Bernard m'en avait donné une copie, en pensant que je poursuivrais l'abbé Martin en justice, et aussi d'autres personnes faisant partie du projet de l'abbé Martin et de l'ex-présidente, y compris une ex-animatrice de pastorale qui rencontrait un jeune à la famille duquel on venait en aide concernant la nourriture. L'animatrice de pastorale prenait le jeune garçon à part pour le convaincre de dire à sa mère que je l'avais violé.
Un jour, la mère de l'enfant m'appelle par téléphone pour me dire que son petit garçon lui avait raconté une drôle d'histoire ; il lui affirmait que l'animatrice de pastorale voulait le forcer à dire que lui, Michel, avait violé son garçon. La dame m'invita chez elle, mais j'avais un doute : je pouvais encore être piégé par l'ex-présidente ; j'en étais tellement convaincu, que j'en ai parlé avec le curé, et nous nous sommes mis d'accord pour aller la rencontrer à deux, en lui proposant d'enregistrer notre rencontre avec une cassette audio, pour sa sécurité et la nôtre. La dame était d'accord, et dès le début de l'enregistrement, nous lui avons posé la question suivante : Êtes-vous d'accord que l'on enregistre notre conversation, autant pour votre sécurité que pour la nôtre? Elle a dit oui. . .
Dès que l'abbé Martin a appris que l'abbé Bernard m'invitait à travailler dans sa paroisse, l'abbé Martin m'a invité à le rencontrer, pour m'offrir de devenir mon accompagnateur spirituel, alors que je ne le connaissais pas du tout, tout comme lui-même me connaissait uniquement par l'intermédiaire de l'abbé Bernard. Comme je ne connaissais pas son profil de prêtre, je lui ai dit : J'aimerais bien vous connaître, avant de vous demander de devenir mon accompagnateur spirituel. Dès qu'il m'a fait son offre à devenir mon accompagnateur spirituel, je me suis dit que ce n'était pas normal, car habituellement et normalement un prêtre n'a pas besoin de s'offrir pour devenir un accompagnateur spirituel, ce sont les personnes elles-mêmes qui en font la demande.
J'en ai parlé avec l'abbé Bernard, qui m'a expliqué qu'il avait accueilli l'abbé Martin parce que celui-ci n'était accepté dans aucune paroisse de plusieurs diocèses, y compris des communautés religieuses qui trouvaient ses homélies pleines d'histoires qui n'avaient aucun rapport avec les sujets liturgiques. Alors il m'a demandé d'être prudent concernant sa demande d'accompagnement, en m'expliquant que lui-même n'avait jamais proposé à aucun(e) de ses paroissiens(nes) de devenir leur accompagnateur spirituel.
L'abbé Martin avait un lien très proche avec la dame qui avait perdu son titre de présidente d'un organisme de la paroisse Saint-Michel, là où les policiers ont dû l'obliger à remettre les clefs de la maison dont elle avait perdu la responsabilité. Cette dame comptait sur l'aide de l'abbé Martin pour me mettre dans une situation embarrassante, pour que je sois exclu du presbytère afin que je ne prenne pas la relève de l'organisme dont elle avait perdu le titre de présidente. Tout pour écrire que l'ex-présidente et l'abbé Martin avaient le même projet d'user de n'importe quel moyen pour me piéger. Je me souviendrai toujours de la première soirée où le conseil d'administration m'avait mandaté comme responsable de l'organisme dont la dame avait été démise de la responsabilité, qui avait duré 20 ans, quand les policiers devaient intervenir trop souvent car il n'y avait jamais eu aucune règlementation pendant 20 ans.
Ma première soirée comme responsable du café paroissial, 3 policiers ont dû intervenir parce qu'un homme en état de boisson et de drogue était entré avec une pelle à neige pour m'attaquer. L'ex-présidente lui avait fait prendre de la drogue et de la boisson, ensuite elle lui avait dit : La personne qui me remplace dans le sous-sol de l'église, c'est un pédophile. Ensuite elle lui donna une pelle à neige en lui disant : Va lui faire peur, pour que je reprenne ma place. Dans les jours qui ont suivi, elle a demandé à deux jeunes filles mineures de venir me demander de l'aide juste au moment de la fermeture du repas du soir, afin qu'elles se retrouvent seules avec moi pour ensuite me faire accuser d'avoir voulu les agresser sexuellement.
Mais comme j'étais d'une extrême prudence, quand les jeunes filles se sont présentées pour me demander de leur servir un repas, je les ai prié d'attendre quelques minutes, en leur faisant croire que quelqu'un m'attendait au presbytère et que je reviendrais leur servir un repas. Comme la secrétaire était présente, je lui ai demandé si elle pouvait aller servir un repas aux deux jeunes filles habillées d'une façon très provocante. La secrétaire est allée et les 2 jeunes filles semblaient très mal à l'aise de voir que le responsable avait demandé à la secrétaire de venir me remplacer, en leur disant que j'étais trop occupé au presbytère avec des paroissiens.
Quand la secrétaire est arrivée avec les deux repas, les deux jeunes filles étaient disparues. Je voulais que la secrétaire soit témoin de cette rencontre des deux jeunes filles, et surtout de leur habillement, et du fait qu'elles étaient venues après la fermeture pour se retrouver seules avec moi.
Après avoir vécu ma première soirée dans le cadre d'une attaque par un homme à qui l'ex-présidente avait donné de la boisson et de la drogue, et fait croire que le nouveau responsable était un pédophile, ma deuxième expérience fut celle de ces deux jeunes mineures qui voulaient me piéger ; alors voici l'inspiration qui m'est venue à l'esprit à partir de ces deux pièges. J'ai rencontré le curé et quelques marguilliers(ères), pour leur exposer le projet d'obtenir un permis d'installation de 4 caméras de protection et de surveillance, en expliquant les motifs sérieux qui les nécessitaient, en leur proposant de communiquer avec le poste de police, pour démontrer le nombre de fois où ils étaient intervenus, surtout durant les dernières années, en donnant un compte rendu de la soirée où ils étaient intervenus, la première soirée de mon engagement comme responsable, où ma vie comme celle de la clientèle avaient été mises en danger. Des mamans et des enfants pleuraient, et des hommes âgés avaient tellement peur qu'ils étaient sortis à la course.
Personnellement, le fait d'avoir travaillé plusieurs années auprès de plusieurs catégories de clientèle comme celles mentionnées ci-dessus, j'ai développé une extrême prudence envers les personnes qui consomment alcool, drogues, et plusieurs sortes de médicaments vendus par des groupes qui font le trafic de médicaments dans les rues.
Avant d'accepter la demande de l'abbé Bernard pour remplacer comme responsable l'ex-présidente, celui-ci m'avait invité à passer de 2 à 3 semaines au presbytère, pour donner des conférences sur des sujets sensibles comme la maltraitance des femmes et des enfants, le pardon, le suicide, les alcooliques, les problèmes de toxicomanie, à partir de mes expériences d'accompagnateur après des jeunes et des adultes qui vivaient dans la rue à Montréal. Ces rencontres ont duré 3 ans. Après ces 3 ans, j'ai reçu une lettre de 4 pages de l'abbé Bernard qui m'offrait de venir travailler à temps plein en demeurant au presbytère de la cathédrale Saint-Michel de Rouyn Noranda.
1/Je devais alors choisir entre vivre avec les frères des écoles chrétiennes, en toute sécurité comme laïc engagé, en poursuivant mon travail dans plusieurs paroisses depuis une quinzaine d'années ; 2/ et l'offre de l'abbé Bernard, appuyé par l'ancien évêque de Rouyn Noranda, feu Monseigneur Jean-Guy Hamelin. J'avais tellement confiance en la personne de l'abbé Bernard, que je n'aurais jamais pensé me retrouver devant le profil d'une personnalité aussi déviante que celle de l'abbé Martin. Pour en revenir à la vraie personnalité de l'abbé Martin, je voudrais réagir au commentaire de Philippe Boissonneault.
Philippe Boissonneault a écrit : Un gentil monsieur et nous l’aimions à la salle d’études puisqu’il tombait souvent endormi. Il fut curé à Matheson, en Ontario.
Bonjour, Philippe, je confirme le contenu de votre commentaire, puisque j'en ai été témoin à de multiples reprises, voici un exemple. Un jour où l'abbé Martin devait dire la messe, il s'était endormi dans le confessionnal, juste au moment où je partais du presbytère pour me rendre à l'église. Rendu à l'église, des personnes que je connaissais avaient le fou-rire parce qu'elles entendaient l'abbé Martin ronfler dans le confessionnal. En me regardant, elles montraient du doigt le confessionnal tout en pointant leur montre. Je me suis rendu au confessionnal, en lui parlant à voix basse et en lui disant : L'abbé Martin, l'abbé Martin, c'est le temps de célébrer la messe, vous êtes en retard pour la messe, les personnes dans l'église vous entendent ronfler.
Il a sursauté, en disant : Au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, oui, mon fils, je vous écoute . . . Comme je lui parlais à voix basse, il ne pensait pas que c'était moi, et il pensait que c'était une personne qui venait pour une confession. Quand je lui ai appris que c'était moi, à son retour au presbytère, il m'a dit : Michel, je ne dormais pas, je me reposais seulement. L'endroit où il tombait le plus souvent endormi, c'était en écoutant les nouvelles le matin, le midi et le soir. Comme il le mentionne dans la lettre qu'il avait fait parvenir à un ami paroissien : (pour moi, les nouvelles, c'est sacré). Quand il tombait endormi, il était possible de fermer la télévision sans qu'il s'en aperçoive. Aujourd'hui je crois que le fait de tomber aussi souvent endormi, surtout à n'importe quel moment de la journée, ces multiples endormitoires ressemblent à une personne atteinte de la maladie du sommeil ou narcolepsie. J'ai aussi été témoin que l'abbé Martin n'était pas un bon cuisinier ; un jour, il a fait l'achat d'un poulet qu'il a mis dans le micro-onde, ensuite il est monté dans sa chambre sans prévenir personne de la cuisson de son poulet, puis le pauvre homme est tombé endormi dans sa chambre. Quand nous avons senti une odeur de fumée qui sortait du micro-onde, celle-ci s'était tellement imprégnée dans le micro-onde qu'il a fallu le jeter.
Quelques mois après le départ de l'abbé Martin chez les pères de Saint-Viateur, à Amos, nous avons retrouvé la paix dans le presbytère. J'imagine que cela a dû être une grande déception pour l'ex-présidente, je m'en suis aperçu dans les semaines qui ont suivi. Une jeune femme s'est présentée avec une robe transparente, puis elle portait une paire de string où on lui voyait les fesses. Les bénévoles m'ont appelé au presbytère en me demandant quoi faire.
Je m'y suis rendu et son compagnon a demandé à me voir en privé, mais une surprise m'attendait. À peine ai-je eu franchi la porte de mon bureau, l'homme s'est jeté sur moi et je suis tombé en arrière, je me suis cassé trois doigts et foulé le poignet droit. Ensuite l'homme m'a arraché un morceau de peau dans la bouche avec ses ongles. C'est la secrétaire du presbytère qui, en entendant l'homme crier et beaucoup de bruit à travers le mur, pas loin de son bureau, a fait venir la police. L'homme a été arrêté et on m'a conduit à l'Hôpital de Rouyn Noranda. Mon bureau était le seul endroit où il n'y avait pas de caméra. On voit, sur la photo ci-dessus, des enfants qui venaient avec leurs parents pour faire du bénévolat au café paroissial.
Je n'oublierai jamais la journée où je suis allé prendre ma marche en face de l'hôpital, là où deux cyclistes circulaient alors que cela leur était interdit, ainsi que la promenade des animaux. À ma très grande surprise, deux cyclistes passent tout proche de moi, pour ne pas écrire beaucoup trop proche. Ensuite je me suis dit chanceux de ne pas avoir 80 ans et plus car je me suis déplacé à une vitesse éclair. Cet endroit avait été conçu pour permettre aux personnes malades de se promener en toute sécurité. J'ai observé les deux jeunes et je me suis dit : Je vais aller les prévenir qu'il n'ont pas le droit de circuler dans cet endroit réservé aux personnes du centre hospitalier.
À peine arrivé devant les deux jeunes, ils prennent leur bicycle et ils s'en vont. J'étais heureux de leur départ, alors je poursuis ma marche en pensant que tout est correct. À ma très grande surprise, un des deux me rentre en plein dos ; il tombe avec sa bicyclette, ensuite c'est moi qui, avec peine et difficulté, me suis rendu au presbytère, et le curé est venu me conduire à l'hôpital pour passer des examens du dos. Je n'ai rien eu de cassé, mais j'ai dû prendre une médication pour la douleur dans le dos. Je pensais que tout était terminé, mais l'hôpital m'a demandé de prévenir le journal, question de prévention pour les personnes malades qui se promènent à tous les jours.
Après avoir rencontré les journalistes sur le terrain où l'on interdit la marche avec des animaux et la circulation des bicycles, une surprise m'attendait. Dans le même journal, il y avait le titre de "Hold-up à la Caisse populaire". Vous comprendrez que l'ex-présidente n'avait pas encore fini de tenter de me piéger. Comme ma photo paraissait beaucoup plus que le titre, l'ex-présidente a demandé à quelqu'un d'afficher la photo du journal en voulant faire croire que c'était Michel Bernatchez qui avait fait un hold-up à la Caisse populaire, et que le journal, au lieu d'écrire "dangereux" en parlant de moi, avait fait une faute d'orthographe en écrivant "dangereuse". Au lieu de mettre l'article au complet, elle avait demandé de mettre seulement la photo, comme ci-dessous.
Il a fallu que le curé vienne parler aux personnes qui fréquentaient le café des pauvres, en leur permettant de lire l'article, pour comprendre que la photo de Michel Bernatchez sur la couverture du journal, n'avait rien à voir avec le "Hold-up à la Caisse populaire". Il faut lire la page 3 pour comprendre les mensonges de l'ex-présidente qui ne cessait de piéger Michel depuis la première soirée qu'il avait été mandaté comme responsable du café paroissial par le conseil d'administration et les marguilliers(ères).
L'abbé Martin a écrit dans sa lettre : Je sais que mes chers Jacques David et Louise ont changé de sentiment à ton égard, ils t'apprécient maintenant à l'aune de la gratitude qu'ils te doivent parce que, de temps en temps, tu prépares sur la cuisinière du presbytère un bon gueuleton pour les cérébro-lésés dont ils s'occupent avec tant de dévouement. Mais je te dis qu'il n'en était guère ainsi aux temps antérieurs. Michel réagit : La photo ci-dessus parle par elle-même. Mme feue David et son mari n'ont jamais invité l'abbé Martin pour prendre un repas chez eux ; elle et son mari le craignaient et se tenaient à longue distance de l'abbé Martin. En lisant sa lettre, que jai placée ci-dessus, les internautes vont comprendre pourquoi.
Voilà, chers(ères) amis(es) inscrits(es) sur la page Facebook Séminaire St-Michel de Rouyn-Noranda, cette histoire, je l'ai vécue avec l'abbé Martin, et l'ex-présidente, une ex-alcoolique qui se servait de la boisson, de la drogue, de la nourriture et de l'argent pour demander à des personnes pauvres et vulnérables de me créer de multiples obstacles, afin que j'abandonne la responsabilité que j'avais pourtant refusée à trois reprises. Je refusais parce que j'étais conscient que cet organisme, qui était demeuré 20 ans sans règlementation, représentait un immense danger pour la personne qui accepterait d'en prendre la relève avec une règlementation. Si certains d'entre vous avez des questions, j'y répondrai avec plaisir. Ceci n'est qu'une petite parcelle de mon histoire avec l'abbé Martin.
Je rappelle aux internautes que ma facilité à tourner la page du passé au présent, a commencé durant ma vie d'enfance, où j'ai vécu la maltraitance pendant plusieurs années. Je me dis un sacré chanceux d'être devenu un survivant de la maltraitance pour comprendre les multiples souffrances que vivent plusieurs personnes dans notre monde de l'aujourd'hui, où l'institution de la santé publique et plusieurs autres institutions ont attrapé le cancer de la bureaucratie, là où plusieurs professions sont devenues des jobs payants.