2/Le journal de Montréal écrit : Le ministre de la Santé Gaétan Barrette a déclenché une enquête après la diffusion d’images montrant deux bénéficiaires de la résidence pour personnes âgées à la résidence Cooke, à Trois-Rivières, laissés à eux-mêmes, étendus sur le sol. Michel partage : Je ne suis pas contre l'initiative du ministre de la Santé Gaétan Barrette qui a déclenché une enquête sur cette histoire de la résidence Cooke, à Trois-Rivières, mais comme ministre de la Santé je trouve que Gaétan Barrette a une vision en miniature du vrai problème, qui selon moi est un problème de géant qui touche en grande partie plusieurs résidences pour personnes âgées, y compris plusieurs centres hospitaliers à travers le monde.
Mais avec le ministre de la Santé Gaétan Barrette, ne rêvons pas en couleur, ne lui demandons pas de regarder l'aspect du vrai problème présent sur plan mondial, puisque sa courte vue sur l'ensemble du vrai problème dans les centres d'hébergement et les hôpitaux du Québec l'empêche de mettre sur pied un nouveau code d'Éthique qui serait adopté par un comité indépendant pour remplacer les conseils des comités des plaintes des centres hospitaliers et des résidences de personnes âgées de la province du Québec, où trop de contrôle s'exerce sur nombre de plaintes formulées par des patients qui ont le temps de mourir avant de voir la lumière au bout du tunnel.
Je ne dis pas que le problème n'est pas présent dans les coupures budgétaires et la compression du personnel, mais le plus gros des problèmes qui empêchent un meilleur fonctionnement des hôpitaux et des résidences pour personnes âgés(es) c'est que le comité des plaintes ne devrait pas être présent à l'intérieur des hôpitaux et des résidences pour personnes âgées.
La raison en est très simple, les responsables de chaque centre d'hébergement ou centre hospitalier, sans oublier les foyers privés, devraient faire en sorte que les personnes vivant des situations difficiles qui vont à l'encontre du code d'Éthique des institutions, puissent se plaindre en dehors du milieu qui leur inspire une crainte qui parfois les conduit sur le chemin de la peur paralysante, aussi préfèrent-elles se taire que d'engager un combat entre David et Goliath.
David c'est le patient, Goliath ce sont les multiples comités des plaintes trop branchés sur le plan administratif ; ceux qui en font partie ont perdu le vrai sens profond de l'écoute compassion qui établit un esprit de confiance entre le patient et celui ou celle qui veut s'en faire le protecteur, le défenseur, l'ami ou l'amie, pour alléger le fardeau de nos personnes âgées dans les résidences comme dans les centres hospitaliers.
Je crois que c'est tout à fait normal que ces personnes malades et âgées aient peur de dénoncer publiquement un médecin, un(e) infirmier(ère) ou un(e) préposé(e) qui abusent ou les maltraitent, ne respectant pas les conditions que l'on retrouve dans le code d'Éthique adopté par les conseils d'administration de chaque institution.
Comment voulez-vous qu'une personne âgée malade ou une personne ayant un lourd handicap se plaigne en vivant sur le terrain de la maltraitance? Pour qu'une personne ayant subi un manque de respect, un abus, ou toute autre forme d'exploitation, verbale ou de maltraitance physique ou psychologique, puisse s'exprimer, il faut l'interroger en dehors du lieu où on lui a fait subir des mauvais traitements ; sinon vous obtiendrez un silence de tombeau si vous l'interrogez sur les lieux où elle a subi de mauvais traitements de la part d'un ou des membres du personnel.
N'oublions pas non plus que quand une personne vit seule pendant plusieurs années, surtout si elle n'a plus de lien avec sa famille pour de multiples raisons, moins cette personne parle moins elle parlera, même dans les moments d'abus verbal et de maltraitance physique ou toute autre forme d'exploitation. Pour vous aider à comprendre mon approche je vais passer de la parole aux actes en évoquant des expériences concrètes de mon vécu personnel.
Parce que le but de mon approche n'est pas de pointer un centre hospitalier en particulier mais de démontrer qu'il faudrait que les comités de dépôt permettent au patient de déposer une plainte sans avoir peur que cette démarche ne soit pas prise au sérieux, il faudrait donc que tout comité de dépôt pour les plaintes se situe à l'extérieur de chaque institution mise en cause, surtout dans des cas d'exploitation sexuelle, de maltraitance psychologique et physique, ou d'une erreur de traitement médical sur un(e) patient(e), etc.
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