Le Journal de Montréal a écrit: – Les compagnies de tabac canadiennes n’auront pas à verser une première compensation de plus de 1 milliard $ aux victimes du tabagisme, la Cour d’appel du Québec ayant renversé, jeudi, la décision de la Cour supérieure. Dans le cadre d’un recours collectif contre l’industrie du tabac, la Cour supérieure avait condamné, le 27 mai dernier, trois compagnies de tabac – Imperial Tobacco, Rothmans, Benson & Hedges et JTI-MacDonald – à verser 15 milliards $ en dommages aux victimes du tabac. Richard Blouin a écrit: Cela serait ouvrir une porte de pandore car il n'y a pas que le tabac qui est dangereux d'autres produits le sont tout autant...
Michel partage : Je suis d'accord avec vous Richard, mais là dans l'article du journal de Montréal, il est question du tabac. Un jour à la fois, un sujet à la fois, c'est plus facile de trouver des solutions, surtout pour l'avenir de notre jeunesse. Je suis conscient qu'il est possible d'aborder l'aspect problématique de la cigarette cas par cas, chaque personne ayant son histoire personnelle. En passant, êtes-vous fumeur?
Personnellement j'ai fumé trois cigarettes quand j'ai commencé à bûcher dans la forêt avec mon père à l'âge de 15 ans, parce que tous les bûcherons fumaient. Je ne voulais pas paraître niaiseux. Mais après juste trois cigarettes je me suis aperçu que j'avais des problèmes avec mon souffle. Quelqu'un d'intelligent m'a expliqué qu'il était possible que ce soit à cause de la cigarette. J'ai arrêté et je me suis aperçu que mon souffle revenait à la normale. Comme j'aimais courir et travailler vite, j'ai choisi de faire des petites marches dans la forêt le temps que les autres bûcherons prenaient leur pause en fumant.
Olivier Le Blanc a écrit : Arrêtons de
vendre de la malbouffe tant qu'à y être!
Michel répond : Personnellement je suis un internaute qui traite un sujet à la fois, en respectant chaque article qui nous est présenté sur le Web. L'article du journal de Montréal traite du sujet concernant le tabac ; et si un autre jour le journal revient avec un autre produit dangereux comme l'écrit Richard, ou un sujet de malbouffe comme le mentionne Olivier, alors on traitera un seul sujet à la fois ; si l'on ne respecte pas un sujet à la fois, nos réponses vont devenir une discussion sous forme de charivari. Je suis certain qu'il y a du bon comme du moins bon en chacun de nous trois, mais je crois que pour cette fois-ci, c'est moi qui l'emporte sur le respect du sujet qui nous est présenté par le journal de Montréal.
Ne soyez pas surpris si sur 10 enfants de notre famille je suis le seul qui ai pris la sage décision de paraître niaiseux puis de mettre fin à l'utilisation de la cigarette. Mais en revanche je suis asthmatique sévère parce que j'ai trop vécu dans un environnement où la fumée de cigarette était toujours au rendez-vous, en plus d'avoir été responsable d'une soupe populaire qui accueillait soixante fumeurs(ses) qui venaient prendre leurs deux repas par jour.
Je fus un des premiers responsables à interdire de fumer à l'intérieur durant l'été, le printemps et l'automne à cause de la mauvaise odeur que nous laisse la fumée après le départ des fumeurs(ses). Aujourd'hui je paie cher le tabagisme passif, mais comme je ne fumais pas même si j'étais adulte, j'étais loin de penser que le fait de me trouver parmi les fumeurs(ses) me faisait courir un danger aussi grave pour moi-même que si je fumais avec eux.
Aujourd'hui les nouvelles technologies nous ont appris beaucoup sur les dangers que représente juste le fait d'être parmi les fumeurs(ses) sans même les imiter. J'ai fait de l'accompagnement à domicile et il m'était impossible d'accepter de me rendre chez les fumeurs. Parfois certains disaient ne pas fumer car j'étais le seul disponible, et dès que j'ouvrais la porte je savais que j'étais devant un fumeur ou une fumeuse. Mes poumons en sont devenus tellement sensibles que plus de deux à trois heures dans un lieu où une seule personne fume m'oblige à me rendre à l'urgence de l’hôpital pour recevoir un traitement. Le résultat de ma persévérance c'est qu'aujourd'hui si un voisin fait un feu à ciel ouvert il m'est interdit de sortir et je dois fermer toutes les fenêtres de la maison, sinon je risque de faire une crise d'asthme et de me retrouver à l'hôpital.
Comme j'ai fait de la relation d'aide de longues années auprès des jeunes de la rue, c'est pour cette raison qu'au nom de tous les enfants du monde je voudrais que maintenant les compagnies qui sont triplement bien informées sur tous les dangers que représente la 
cigarette, changent de point de vue ; moi je me dis : '' Autrefois les dangers auxquels s'exposaient plusieurs, avaient une cause enracinée dans l'ignorance ; pour d'autres c'était une question d'habitude, bien qu'ils connaissent le danger. Aujourd'hui, que l'on ferme la porte sur les poursuites du passé en donnant toutes les raisons que l'on voudra, qu'elles soient vraies ou fausses. Mais passons du passé au présent et pensons à l'avenir de notre jeunesse. Voilà, je pense avoir respecté le sujet présenté par le Journal de Montréal.
Quand j'ai décidé de venir vivre dans la ville Trois-Rivières, je pensais me faire plus proche d'une ville exempte de pollution ; mais à ma très grande surprise je sais aujourd'hui que (Trois-Rivières) n'a rien de rassurant sur l'air que les Trifluviens et les Bécancourois respirent quotidiennement. Selon les plus récentes données sur la qualité de l'air émises par , les deux villes de la région se classent respectivement sixième et huitième sur 130 villes étudiées en terme de concentration moyenne annuelle de particules fines dans l'air.
Depuis 14 ans que je demeure à Trois-Rivières, l'air est devenu mon pire ennemi, il m'est impossible de sortir depuis presque deux ans. Je vis comme un ermite retraité malgré moi. Il y a quelques semaines, comme il faisait soleil je me suis permis de prendre une chance de sortir mais quand je suis arrivé au centre ville de Trois-Rivières j'ai dû rebrousser chemin après 5 heures de sortie parce qu'une personne avait décidé de faire un feu à ciel ouvert. Le résultat fut dramatique, j'ai manqué perdre connaissance et j'ai fini par rentrer chez moi avec une grande difficulté à respirer et un mal de tête incroyable. Une journée après, ma situation empirait, je me suis évanoui durant la nuit en voulant aller prendre une douche pour éviter de perdre connaissance, mais le pire est arrivé, mon épouse a fait demander l'ambulance parce que je me suis brisé deux vertèbres en chutant dans le bain.
Le pire était toujours le soir car même dans les journées avec 30 degrés de chaleur certaines personnes font des feux à ciel ouvert. Toutes les villes devraient interdire les feux à ciel ouvert dans des périodes de chaleur aussi intense. J'étais en amour avec mon travail d'accompagnateur auprès des personnes âgées à domicile et parfois dans des foyers et des hôpitaux, mais j'ai dû abandonner mon travail à cause de mes allergies à l'air, surtout quand il y avait des feux à ciel ouvert, sans oublier les personnes qui assuraient dans le service pour lequel je travaillais qu'elles ne fumaient pas et pourtant les mauvaises odeurs de la cigarette confirmaient le contraire.
Ma mère était une grande fumeuse, elle demeurait en Gaspésie et quand j'allais lui rendre visite je ne pouvais pas rester plus de 4 heures chez elle. Un de mes grands amis non-fumeur m'ouvrait la porte de sa maison où je me rendais jusqu'au moment où ma respiration revenait à la normale. Ma mère pensait que le fait d'aller vivre ailleurs quand j'allais lui rendre visite, était un moyen dont je me servais pour la convaincre d'arrêter de fumer. Alors une bonne journée que je lui rendais visite, elle s'est assise de un à trois pieds de moi et elle a allumé sa cigarette ; 4 à 5 fois elle m'envoya la fumée directement vers mon visage en me disant : Je suis chez moi et personne ne me convaincra d'arrêter de fumer, tu m'as compris?
Je me levai en disant : Chère maman, je ne veux pas te convaincre d'arrêter de fumer, je suis asthmatique sévère et c'est mon corps qui ne peut pas accueillir la fumée, non moi. Mais comme j'avais reçu trop de fumée je dus dire à ma pauvre maman que j'aimais de tout mon coeur : Je dois partir maman, car je ne vais pas bien. Alors je suis reparti pour Québec et en arrivant je suis entré à l’hôpital avec un début de pneumonie. Quand ma pauvre maman a appris de l'un de mes frères que j'étais hospitalisé à cause de mon asthme, c'est à partir de ce moment-là qu'elle a vraiment compris que c'était elle qui avait imaginé que je voulais qu'elle arrête de fumer. Et à partir de cette malheureuse expérience, ma chère maman est devenue pour moi un ange. À chaque fois qu'elle m’appelait par téléphone elle me demandait pardon de m'avoir emboucané excessivement et d'avoir pensé que je voulais la convaincre d'arrêter de fumer.
J'ai pris la peine de vous partager cette expérience difficile à écrire car elle rappelle un souvenir de ma mère que j'aurais aimé éviter ; je devais malgré moi garder une certaine distance avec elle alors que j'aurais tellement aimé être aussi proche d'elle que la fumée que j'ai reçue au visage. J'étais venu la voir pour une semaine avec l'obligation de garder une certaine distance à cause de ma fragilité hyper-sensible à la fumée.J'ai dû repartir la deuxième journée après avoir reçu la fumée. Mais la vie l'a voulu ainsi et malgré tout ma chère maman m'appelait plusieurs heures par semaine, et parfois deux fois par jour. N'allez jamais croire qu'un jour je vais devenir père Noël en passant par la cheminée.
Citation à retenir : ''Le Journal de Montréal ne parle pas de malbouffe ni d'autres produits dangereux, il parle de la cigarette. Si l'on écrit sur un sujet autre que le sujet présenté par le journal de Montréal, cela devient une discussion sous forme de charivari.''
Un seul sujet à la fois c'est déjà beaucoup. Aujourd'hui la cigarette, demain la malbouffe, après-demain les produits dangereux, sinon c'est comme si on ouvrait trois sacs de chips en même temps. Je crois que si l'on ne peut pas respecter le contenu d'un sujet présenté sur le Web, il est impossible de respecter une ou des personnes qui elles respectent minutieusement le sujet pour lequel elles répondent à partir du respect greffé dans leur coeur de chaque internaute qui on du plaisir et de la joie à écrire.
Voilà chers(ères) amis(es) internautes, j'espère que nos gouvernements vont penser à l'avenir de notre jeunesse. Merci d'avoir eu le courage de me lire.
J'aurai sûrement l’occasion de partager sur d'autres sujets, tout en respectant minutieusement chaque sujet pour en faire un dialogue riche, et non une pauvre discussion où l'on s'éparpille en écrivant tout et rien. Merci à Richard et à Olivier car c'est grâce à vous deux que j'ai pu partager ma pauvre expérience, vous êtes le point de départ de mon partage. Je vous dis 7 Millions de mercis à vous deux.
Citation à retenir:''Le vrai problème n'est pas autrefois mais aujourd'hui.Pourquoi vendre un produit qui représente un danger pour la santé encore en 2024, maintenant que l'on sait toute la vérité sur le danger que représente le tabac...Oublions autrefois et pensons aujourd'hui surtout pour l'avenir de nos enfants....''
'De par le passé eux.''
De par le passé eux, ils ont fumé et refumé sans arrêter de fumer,
alors ils sont tous morts enfumés. '' Aujourd'hui comme hier '' Aujourd'hui comme hier, des gens fument, d'autres défument et refument encore et encore ; mais pourquoi Seigneur, est-il si difficile d'arrêter de fumer, quand on sait à l'avance où vont toutes ces vies enfumées par la cigarette, le cigare et la pipe, oui toutes ces personnes qui se dirigent vers une mort qu'il aurait été possible d'éviter.
''Les vivants ne peuvent pas venir en aide aux morts''
Les vivants ne peuvent pas venir en aide aux morts, yé trop tard, mais sans le savoir comme sans le vouloir celles et ceux qui sont morts peuvent venir au secours des vivants par ''leurs milliers d'exemples à ne pas suivre si nous voulons rester vivants.'' ''Rester vivants afin de survivre pour celles et ceux qui fument encore'', ou afin de ''vivre pleinement'' pour celles et ceux qui n'ont pas encore commencé à fumer.
''Réfléchissons sur la vie pour un avenir sans fumée''
Réfléchissons sur la vie pour un avenir sans fumée en regardant toutes celles et ceux qui nous ont quittés enfumés et brisés par tant de souffrances et de maladies. J'ai beaucoup aimé la fumée quand j'étais petit, j'avais très hâte de l'hiver pour faire un feu à ciel ouvert, ensuite vers l'âge de mes 15 ans 1/2 j'ai fumé quelques cigarettes afin de ne pas passer pour niaiseux, car j'étais le seul des bûcherons à ne pas avoir une cigarette entre les doigts. Mais en peu de temps j'ai arrêté parce que j'avais une misère noire pour respirer. Tout pour vous écrire que j'ai fumé à peine 10 cigarettes, puis la défume s'est faite d'elle-même sans peine et sans misère. Aujourd'hui malgré tout, je suis asthmatique sévère, juste l'odeur de la fumée quelle que soit sa provenance, feu de foyer, cigarette, ou cierge, ma vie est en danger si je demeure trop proche.
J'ai dû déménager 5 ou 6 fois d'une ville à l'autre à cause de problèmes d'environnement. Ma mère était une fumeuse olympique, puis vers les deux dernières années de sa vie, il m'était possible de lui rendre visite à peine une demi-heure à cause de mon hyper-allergie à toutes formes de fumée. Mais les derniers mois, ma riche maman refusait de fumer en ma présence, cela me permettait de profiter du peu de temps qu'il lui restait à vivre. Elle est décédée d'un cancer du sein et d'un cancer du poumon. Dernièrement je suis allé rendre visite à l'un de mes frères et très malheureusement une femme était présente et fumait juste à côté de moi comme une cheminée. Cela fait presque deux semaines que ma respiration me dérange jour et nuit. Il m'a fallu annuler une autre rencontre avec un des mes autres frères qui fume lui aussi. Très difficile de faire comprendre aux fumeurs, à presque tous(tes), le danger que représente la fumée pour les non-fumeurs ainsi que pour eux-mêmes. Chose certaine que « soleil doré » ma soeur a fait le bon choix de mettre fin à sa vie d'enfumée, pour mieux vivre sa vie en exprimant sa joie de vivre, je ne peux que me réjouir au plus haut degré de l'amour qui me rend ivre de sa joie de vivre. 
Ven 24 Juil - 16:46