Michel : Citation à retenir : Tout pour écrire que dès
que l'on rencontre Dieu dans notre propre vie,
on ne s'arrête plus à la différence d'identité de nos
frères et soeurs en provenance des différents
P.Scott Santarosa SJ, a écrit : «Nous parlons des frères et sœurs immigrés comme “eux “. Ce n'est pas eux, ce n'est pas nous, c'est nous tous ensemble.»
Michel réagit : Selon moi, quand nous refusons d'accueillir Dieu dans notre vie, nous voyons des migrants partout, même dans ceux de notre race. Je lisais dernièrement dans une des homélies du pape François : Le Pape a pensé aux nombreux Judas institutionnalisés qui exploitent aujourd'hui les gens, et aussi au petit Judas qui est en nous : chacun de nous a la possibilité de trahir, pour de l'argent ou des biens.
Michel partage : Alors on pourrait écrire que s'il peut y avoir un petit Judas au-dedans de nous, il peut y avoir aussi un petit migrant. C'est à partir du moment où l'on remplace le petit Judas ou le petit migrant par la présence de Dieu, que nous devenons tous frères et soeurs dans le Christ.
Personnellement je suis Gaspésien originaire de la Gaspésie. Dans les années 70/80, je n'avais jamais vu de migrants ni en entendu parler. Ce n'est qu'au moment où j'ai été invité à vivre à Montréal. Je ne sais pas pourquoi, mais dès que j'ai commencé à prendre les autobus et le métro de Montréal, dès que je voyais une personne migrante, je m'approchais d'elle pour lui dire : bienvenue à Montréal.Comme j'ai rencontré Dieu à 15 ans 1/2, pour moi qu'une personne soit en provenance d'un pays qui n'est pas le mien, qu'elle soit riche ou pauvre, malade ou en santé, je ne faisais aucune différence. Je savais que Dieu aimait migrer dans le pays de chaque coeur humain, alors j'ai vite compris que voir Dieu dans nos frères lointains, c'est une façon de découvrir les multiples richesses qui habitent le coeur de notre prochain, quelle que soit sa provenance.
J'aime beaucoup la citation du pape François quand il dit : La mission de l’Église, pèlerine sur la terre et mère de tous, est donc d’aimer Jésus Christ, de l’adorer et de l’aimer, particulièrement dans les plus pauvres et abandonnés ; au nombre de ceux-ci figurent certainement les migrants et les réfugiés, qui cherchent à tourner le dos aux dures conditions de vie et aux dangers de toute sorte.
Michel partage : Tout pour écrire que dès que l'on rencontre Dieu dans notre propre vie, on ne s'arrête plus à la différence d'identité de nos frères et soeurs en provenance des différents pays du monde. Chacun d'entre eux devient pour nous ce que nous-même nous sommes pour Dieu : enfant de Dieu. Prions pour tous les pères Jésuites qui ont reçu la grâce d'aller vivre pauvres parmi les pauvres pour s'enrichir de cette Présence de Dieu dans le monde de la nouvelle évangélisation.
Quand je vivais comme laïc en communauté, dès qu'un frère ou un prêtre revenait de missions étrangères, d'Afrique ou d'Haïti, etc., il ne parlait pas de migrants et encore moins d'étrangers, mais il parlait de ses frères et soeurs dans le Christ vivant dans des pays lointains.
"Comme j'ai rencontré Dieu à 15 ans 1/2, pour moi qu'une personne soit en provenance d'un pays qui n'est pas le mien, qu'elle soit riche ou pauvre, malade ou en santé, je ne faisais aucune différence. Je savais que Dieu aimait immigrer dans le pays de chaque coeur humain, alors j'ai vite compris que voir Dieu dans nos frères lointains, c'est une façon de découvrir les multiples richesses qui habitent le coeur de notre prochain, quelle que soit sa provenance. " Je crois que dès que l'on rencontre Dieu dans notre propre vie, on ne s'arrête plus à la différence d'identité de nos frères et soeurs en provenance des différents pays du monde. Chacun d'entre eux devient pour nous ce que nous-même nous sommes pour Dieu : enfant de Dieu"
Sam 6 Nov - 17:25
