coeurtendre
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 | Sujet: Michel blogue la lèpre visible du corps/Y compris la lèpre invisible de l'âme/  Dim 9 Oct 2022 - 17:47 | |
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En lisant et méditant l'évangile du Dimanche 09 octobre 2022, mon coeur était d'une immense tristesse pour les 9 Lépreux qui ont été guéris et qui ont réagi comme s'ils n'avaient pas été guéris, et ils sont partis sans même dire un tout petit merci à Jésus. Personnellement quand je vais voir mon médecin, même si je repars non guéri, je le remercie et je vais remercier la secrétaire pour son accueil. Heureusement que l'Évangile dit : L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. Michel partage : Cet Évangile sur la guérison du Samaritain lépreux a conduit la mémoire de mon coeur à l'Évangile du bon Samaritain, où l'on apprend que les Samaritains sont considérés comme des étrangers, des païens et des impurs, etc. Je me suis dit intérieurement : Les profils des Samaritains comme ceux des scribes et des pharisiens, il y en a autour de nous. Un pauvre peut paraître pauvre de l'extérieur et être riche de l'intérieur. Un riche peut paraître très riche parce qu'il a beaucoup de biens et être très pauvre dans son âme. Oui, entre moi et vous qui me lisez, il y a des profils d'hommes qui sont trompeurs, si l'on se guide sur ce que nous racontent les deux versets Bibliques au sujet de ces deux Samaritains au temps de Jésus, sans oublier la belle et merveilleuse histoire de la Samaritaine qui a reconnu sa pauvreté, où l'écoute du Coeur de Jésus lui a permis de découvrir qu'elle possédait beaucoup de richesse cachée dans son coeur de pauvre. Nous devons tous nous poser la question : Mon âme est-elle riche ou pauvre de Dieu? Est-ce que nous avons la lèpre de l'âme comme les 9 lépreux qui ont agi comme s'ils n'avaient pas été guéris de leur lèpre corporelle? En lisant et méditant l'histoire des deux Samaritains et celle de la Samaritaine, j'ai le goût de crier de tout mon coeur, de toute mon âme et de tout mon esprit : (Si tu savais le Don de Dieu, oui, si tu savais le Don de Dieu...Ha! comme je suis triplement heureux quand je suis conscient que mon coeur est  («habillé»-«habité») par la Sainte Présence du Christ, qui me propose de devenir un bon samaritain pour annoncer la Bonne Nouvelle de l'Évangile aux pauvres qui cherchent Dieu. Le pape François écrit dans une homélie : Ce feu puissant est celui qui a habité l’apôtre Paul dans son service inlassable de l’Évangile, dans sa “course” missionnaire guidée, toujours poussée en avant par l’Esprit et par la Parole. C’est aussi le feu de tant de missionnaires qui ont fait l’expérience de la joie difficile et douce d’évangéliser, et dont la vie même est devenue évangile, parce qu’ils ont été avant tout des témoins. Maintenant regardons ce que dit Saint-Jean Chrysostome ci-dessous, au sujet de la Samaritaine.
 Saint-Jean Chrysostome a écrit : Il nous faut beaucoup de ferveur, il faut qu'un grand zèle nous anime, sans quoi nous ne pourrons acquérir les biens que Jésus-Christ nous a promis. Et certes, il le déclare lui-même tantôt en disant : «Si quelqu'un ne se charge pas de sa croix et ne me suit pas, il n'est pas digne de moi». (Mt 10,38) Et tantôt : «Je suis venu pour mettre le feu sur la terre, et que désiré-je, sinon qu'il s'allume?» (Lc 12,49) Par ces paroles, Jésus-Christ nous apprend que son disciple doit être fervent, tout de feu et [260] toujours prêt à s'exposer à toutes sortes de périls. Telle était la Samaritaine : son coeur était si brûlant de la parole de Jésus-Christ qu'elle venait d'entendre, que laissant là sa cruche et l'eau pour laquelle elle est allée à ce puits, elle court à la ville inviter tout le peuple à venir voir Jésus. «Venez», dit-elle, venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai jamais fait». Remarquez son zèle, remarquez sa prudence : elle était venue puiser de l'eau, et ayant trouvé la véritable source, elle quitte, elle méprise la fontaine terrestre, pour nous apprendre, quoique par un exemple bien humble, que si nous voulons soigneusement nous appliquer à l'étude de la céleste doctrine, nous devons mépriser toutes les choses du siècle et n'en faire aucun cas. Ce qu'ont fait les apôtres, cette femme l'a fait aussi, et même avec plus d'ardeur dans la proportion de son pouvoir. Ceux-là étant appelés, ont abandonné leurs filets, mais celle-ci, volontairement, et sans que personne le lui commande, laisse sa cruche et fait l'office d'évangéliste; sa joie lui prête des ailes, et elle n'amène pas à Jésus-Christ une ou deux personnes, comme André et Philippe, mais elle met toute la ville en mouvement et lui attire tout le peuple.
Pape François a écrit : Mais venons-en au cœur de la parabole : le Samaritain, c’est-à-dire précisément celui qui est méprisé, celui sur lequel personne n’aurait rien parié, et qui, par ailleurs, avait lui aussi ses occupations et des choses à faire, quand il vit l’homme blessé, ne passa pas son chemin, comme les deux autres, qui étaient liés au Temple, mais « il fut saisi de compassion » (v. 33). L’Évangile dit : « Il fut saisi de compassion », c’est-à-dire que son cœur, ses entrailles se sont émus ! Voilà la différence. Les deux autres « virent », mais leur cœur demeura fermé, froid. En revanche, le cœur du Samaritain était en accord avec le cœur même de Dieu. En effet, la « compassion » est une caractéristique essentielle de la miséricorde de Dieu. Dieu a de la compassion pour nous. Qu’est-ce que cela veut dire ? Il souffre avec nous, il sent nos souffrances. Compassion signifie : « souffrir avec ». Le verbe indique que les entrailles s’émeuvent et tressaillent à la vue du mal de l’homme. Et dans les gestes et dans les actions du bon Samaritain, nous reconnaissons l’action miséricordieuse de Dieu dans toute l’histoire du salut. C’est la même compassion avec laquelle le Seigneur vient à la rencontre de chacun de nous: Il ne nous ignore pas, il connaît nos douleurs, il sait combien nous avons besoin d’aide et de réconfort. Il vient près de nous et ne nous abandonne jamais. Que chacun de nous se pose la question et réponde dans son cœur : « Est-ce que j’y crois ? Est-ce que je crois que le Seigneur a de la compassion pour moi, tel que je suis, pécheur, avec beaucoup de problèmes et tant de choses ? ». Pensons à cela et la réponse est : « Oui ! ». Mais chacun doit regarder dans son cœur pour voir s’il a la foi dans cette compassion de Dieu, du Dieu bon qui s’approche, nous guérit, nous caresse. Et si nous le refusons, Il attend : Il est patient et Il est toujours à nos côtés.
Pape François écrit : Dans l’Évangile d’aujourd’hui (Mc 1, 40-45), sa lutte affronte un cas emblématique, car le malade est un lépreux. La lèpre est une maladie contagieuse et impitoyable, qui défigure la personne et qui était symbole d’impureté : le lépreux devait rester en dehors des centres habités et signaler sa présence aux passants. Il était exclu de la communauté civile et religieuse. Il était comme un mort ambulant. L’épisode de la guérison du lépreux se déroule en trois brefs passages : l’invocation du malade, la réponse de Jésus, les conséquences de la guérison prodigieuse. Le lépreux supplie Jésus «à genoux» et lui dit : «Si tu le veux, tu peux me purifier» (v. 40). Jésus réagit à cette prière humble et confiante par une attitude profonde de son âme : la compassion. Et «compassion» est un mot très profond : compassion signifie «souffrir-avec-l’autre». Le cœur du Christ manifeste la compassion paternelle de Dieu pour cet homme, s’approchant de lui et le touchant. Et ce détail est très important. Jésus «étendit la main, le toucha... à l’instant même, sa lèpre le quitta et il fut purifié» (v. 41). La miséricorde de Dieu franchit toute barrière et la main de Jésus touche le lépreux. Il ne se place pas à une distance de sécurité et il n’agit pas par procuration, mais il s’expose directement à la contagion de notre mal ; et ainsi, notre mal devient précisément le lieu du contact : Lui, Jésus, prend de nous notre humanité malade et nous prenons de Lui son humanité saine et qui guérit. Cela se produit à chaque fois que nous recevons avec foi un sacrement : le Seigneur Jésus nous «touche» et nous donne sa grâce. Dans ce cas, pensons en particulier au sacrement de la réconciliation, qui nous guérit de la lèpre du péché.
Michel partage : Personnellement, je suis tellement passionné depuis plusieurs années d'entendre les mots Bon Samaritain, c'est impossible pour moi de lire un des trois versets sans penser à lire les deux autres, surtout celui de la Samaritaine qui nous fait découvrir le vrai sens profond de l'écoute du coeur. Alors ne soyez pas surpris que je vous présente trois citations-réflexions pour les trois versets Bibliques Luc (10, 25-37), Luc (17, 11-19), des deux Samaritains, y compris le verset Biblique de la Samaritaine Jean (4, 5-42), suivi de trois citations-réflexions en lien avec chaque sujet. Comme si Jésus voulait nous dire Attention, Attention, ne jugez jamais aucune personne d'après l'apparence de son enveloppe corporelle ni de la couleur de sa peau, ni de sa nationalité, sans même connaître le contenu de sa deuxième (enveloppe coeur) dont Dieu Est le Seul à tout connaître, et ainsi de chacun de nous. Quand l'Évangile dit : L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce.
Michel partage : Selon mon expérience de terrain comme accompagnateur auprès de plusieurs catégories de personnes pauvres, les trois versets Bibliques me font comprendre que la seule guérison du corps n'est pas suffisante pour obtenir une conversion en profondeur. Ça prend beaucoup plus que cela, il faut passer de la guérison du corps à la guérison du coeur, y compris cette guérison en profondeur de l'âme et de l'esprit. Cette guérison, en passant par le chemin de la prière et de la méditation, nous donne la capacité d'ouvrir la porte de notre coeur pour accueillir les Dons de l'Esprit-Saint, où il est possible de recevoir tout de Dieu. Comme si notre coeur devenait la Banque des Dons de Dieu, qui nous donne le goût et le plaisir du revenez-y vers Lui. Se convertir à Jésus Christ, c'est Lui donner accès à notre coeur et Lui permettre d'en faire Sa Demeure pour nous conduire vers une (Vie Sans Fin) où il n'y aura (plus de misère, plus de faim).
Le pape François a écrit dans une de ses catéchèses : Vous savez que le Saint-Esprit constitue l’âme, la sève vitale de l’Église et de chaque chrétien : c’est l’Amour de Dieu qui fait de notre cœur sa demeure et entre en communion avec nous. Le Saint-Esprit est toujours avec nous, il est toujours en nous, dans notre cœur. L’Esprit lui-même est « le don de Dieu » par excellence ( Jean 4, 10), il est un cadeau de Dieu, et à son tour il communique à celui qui l’accueille divers dons spirituels. L’Église en identifie sept, un nombre qui symboliquement signifie plénitude, totalité ; ce sont ceux que l’on apprend quand on se prépare au sacrement de la confirmation et que nous invoquons dans l’antique prière dite « Séquence au Saint-Esprit ». Les dons du Saint-Esprit sont : sagesse, intelligence, conseil, force, science, piété et crainte de Dieu.
Michel partage : La citation de la catéchèse du pape François est en lien avec la citation de mon témoignage où j'écris qu'il faut aller au-delà de la guérison du corps. Cette guérison est possible et accessible pour tous, en passant par le chemin de la prière et de la méditation qui nous donnent le don d'ouvrir la porte de notre coeur pour accueillir les Dons de l'Esprit-Saint. Pour avoir accès à cette catéchèse, clique sur Esprit-Saint en bleu, ci-dessus.
Saint Bruno de Segni disait : Que représentent les dix lépreux sinon l'ensemble des pécheurs ?... Lorsque le Christ notre Seigneur est venu, tous les hommes souffraient de la lèpre de l'âme, même s'ils n'étaient pas tous atteints de celle du corps... Or la lèpre de l'âme est bien pire que celle du corps. Mais voyons la suite. « Ils s'arrêtèrent à distance et lui crièrent : 'Jésus, Maître, prends pitié de nous' ». Ces hommes se tenaient à distance car ils n'osaient pas, étant donné leur état, s'avancer plus près de lui. Il en va de même pour nous : tant que nous demeurons dans nos péchés, nous nous tenons à l'écart. Donc, pour retrouver la santé et guérir de la lèpre de nos péchés, supplions d'une voix forte et disons : « Jésus, Maître, prends pitié de nous ». Cette supplication ne doit toutefois pas venir de notre bouche, mais de notre cœur, car le cœur parle d'une voix plus forte. La prière du cœur pénètre dans les cieux et s'élève très haut, jusqu'au trône de Dieu. Michel partage : C'est ainsi que moi j'ai rencontré Dieu au coeur de ma vie, où il m'a guéri de mes 15 années 1/2 de maltraitance, et le tout est passé par cette rencontre mystérieuse dans un coeur à coeur avec Dieu. Comme pour le lépreux qui revint sur ses pas, moi aussi je suis revenu comme je reviens encore pour glorifier Dieu de cette guérison, dans un esprit de prière, de silence et d'oraison. Rencontrer Dieu avec son coeur, rencontrer Dieu dans son coeur, c'est ce qui nous donne du plaisir à toujours revenir vers Lui. Il y a un très grand lien entre être avec un enfant et être avec Dieu, comme il y a une triple différence entre devenir enfant avec l'enfant, et devenir enfant de Dieu avec Dieu.
Michel partage : Aujourd'hui, en 2022, ne l'oublions pas, il n'y a pas juste la lèpre du corps mais il y a aussi une grande épidémie pire que la pandémie de covid 19, c'est la lèpre de l'âme, qui représente un immense danger pour notre société parce que le microbe est invisible à nos yeux. Si on se guide sur tout ce qui se passe dans tous les pays du monde, le chiffre de la lèpre de l'âme n'est disponible dans aucun media, Dieu seul connaît ce chiffre, comme celui de toutes les autres maladies, qui représentent beaucoup d'obstacles pour les âmes qui cherchent Dieu. Comme j'ai du plaisir à dire que Dieu est notre Créateur, Dieu est l'Artiste de nos vies, Dieu est le Médecin de nos âmes! l'âme La souffrance des 9 lépreux qui ne sont pas revenus n'est pas comparable à ces multiples souffrances dont nous sommes tous témoins en parcourant les médias de chaque jour. La maladie de la lèpre corporelle est beaucoup plus facile à détecter et moins dangereuse que la lèpre de l'âme, invisible à nos yeux mais visible au Yeux de Dieu. Moi comme vous, en parcourant le We il nous est possible de savoir qu'il y a 2,8 millions de lépreux dans le monde. Il est dit que la lèpre reste un problème majeur dans 14 pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique Latine. Mais en ce qui concerne la lèpre de l'âme, personne n'en connaît le nombre excepté Dieu Seul... le chiffre de la lèpre de l'âme n'est pas déchiffrable, même pas par la science, encore moins dans les pauvres medias. Dieu seul connaît ce chiffre, comme celui de toutes les autres maladies contagieuses, qui représentent beaucoup d'obstacles pour les âmes qui cherchent Dieu. Comme j'ai du plaisir à dire et à redire que Dieu est notre Créateur, Dieu est l'Artiste de nos vies, Dieu est le Médecin de nos âmes! Remarque technique pour retracer un mot ; par exemple le mot "lépreux" : il suffit d'appuyer à gauche du clavier, sur la touche Ctrl, de maintenir le doigt appuyé sur cette touche, tout en appuyant de l'autre main, sur la touche de la lettre F ; on peut alors chercher, dans le texte, le mot souhaité.
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Dernière édition par coeurtendre le Mar 11 Oct 2022 - 20:27, édité 27 fois | |
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