Bonjour, chers(ères) internautes. A la suite de ma page blogue qui a pour sujet "Un médecin avec un "visage de moppe", j'ai pensé faire un lien avec un autre fait vécu, les deux récits ayant un point très commun bien que l'approche soit différente, mais le tout se vit entre un patient et son médecin. Avoir une face de moppe ou un faux visage, les deux sont de fausses approches avec une ou des personnes qui souffrent. Alors ces deux fausses approches sont toujours une façon personnelle d'aller contre le code de déontologie médicale pour faire place à l'idéologie de notre petit moi pour des raisons personnelles qui appartiennent à chacun. Comme j'ai eu plusieurs accidents dans ma vie, en plus d'avoir un problème de santé chronique comme asthmatique sévère non contrôlé, à cause de mes multiples allergies, j'ai été obligé de me rendre plus souvent que la normale dans plusieurs Centres Hospitaliers différents ici et là, autour de la Province de Québec.
Maintenant j'entre à plein feu dans mon histoire qui m'a permis d'être un témoin privilégié, avec la possibilité de voir un médecin au visage trompeur. Ce récit est très particulier car je n'aurais jamais pensé avant même de le vivre, que cette sorte de médecin existait.
Pendant mon hospitalisation dans une chambre de 4 personnes, j'ai remarqué un jeune homme qui semblait très timide, il parlait peu mais il avait un visage sympathique. Son regard me rappelait plusieurs de mes expériences avec des hommes et des femmes qui s'exprimaient peu, aux prises avec des problèmes de gêne excessive. En général la cause en était la surprotection de la mère ou du père, ou du couple qui surprotège trop leur enfant de sa naissance jusqu'à son départ de la maison familiale.
Quand nous sommes couchés dans un lit d'hôpital, c'est le meilleur endroit pour observer ce qui se passe auprès des autres patients(es) qui partagent la même chambre. Quand on est bon observateur, on en voit de toutes les couleurs, ce qui parfois nous conduit à la joie, ou à une tristesse sans fin qui fait naître dans notre coeur hyper sensible une douleur sans fin, surtout quand on découvre la vérité qui se cache derrière la fausse apparence d'un médecin qui semblait être un homme riche d'un écoute en profondeur en lien avec une approche qui inspire la compassion envers le ou les patients(es).
Quand le médecin se présenta auprès du jeune homme timide et silencieux, au premier coup d'oeil j'étais de toute admiration pour la façon dont il s'y prenait comme médecin avec une écoute attentive empreinte d'amour et de compassion. Juste à voir son approche, je me disais intérieurement : Mon Dieu, que j'aimerais avoir cet homme comme médecin! Je me disais, toujours dans mon for intérieur : Ce serait un avantage si ce médecin était le seul et unique modèle de profil de tous les médecins de nos Centres Hospitaliers dans le monde entier. Oui, je le réécris : Cet homme m'avait tellement impressionné que dès que j'ai vu l'infirmière qui prenait soin de moi, je lui ai témoigné ma joie de ce que j'avais entendu et vu dans le regard et l'attitude de cet homme qui dégageait une odeur de tendresse en lien avec une compassion hyper sensible pour les personnes malades. Mais, mais, mais, une surprise, une terrible, une horrible surprise m'attendait là où je m'y attendais le moins.
Après le départ du médecin, j'ai demandé à l'infirmière en chef si on me donnait la permission d'aller prendre mon repas à la cafétéria du Centre Hospitalier. J'étais tellement heureux de ce que j'avais vu et entendu entre le médecin et le jeune homme timide, que j'avais un immense besoin de marcher car j'avais le feu de la joie dans mon coeur de patient (((patient))). Comme j'avais perdu de vue le jeune homme timide, j'étais loin de penser que je le rencontrerais de nouveau au restaurant de la cafétéria du Centre Hospitalier.
Dès que je suis arrivé à l'entrée de la cafétéria, j'ai identifié le jeune homme ; il avait vu son médecin attablé avec d'autres médecins et infirmières à la même table. Il reconnut son médecin et il s'en approcha avec une joie indescriptible en lui disant ceci : Bonjour, docteur, vous me reconnaissez, vous êtes venu me voir cet avant midi, j'ai beaucoup aimé. Le médecin était très mal à l'aise et il lui répondit : Je ne vous ai jamais vu, je ne vous connais pas du tout, vous faite sûrement erreur avec un autre médecin qui me ressemble car moi j'étais absent cet avant midi, vous vous trompez sûrement ; excusez-moi, je suis en train de manger, j'ai plusieurs autre patients à rencontrer aujourd'hui. Bonjour et bonne journée.
Le jeune homme resta figé comme une statue de marbre, tout ceci dans un profond malaise. Et moi, le pauvre témoin que j'étais, il n'y a pas de mots pour exprimer combien j'étais en maudit, en colère noire contre l'attitude fautive de ce médecin. J'étais contre son attitude controversée de médecin en faute grave envers son patient.
J'étais comme un démon qui tombe et se débat dans l'eau bénite ; je me redisais intérieurement : C'est incroyable, je rêve, c'est un cauchemar ; j'espérais me réveiller pour raconter mon cauchemar à quelqu’un qui me consolerait. De retour dans ma chambre d'hôpital, je me suis souvenu qu'après avoir raconté ce que j'avais vu de ce médecin avec le jeune homme, l'infirmière n'avait eu aucune réaction positive en écoutant mon témoignage, et pourtant moi je planais dans les airs tellement j'étais impressionné de ce que j'avais vue de mes yeux de chair.
En parlant de mon infirmière, je me suis dit : Elle le connaît peut-être juste assez pour comprendre que l'apparence d'une première visite est différente du vrai contenu intérieur que moi je ne connaît pas du pauvre médecin qui dégage une fausse apparence de se qu'il n'est pas dans la réalité.Voir un médecin une fois ce n'est pas comme si on l'avait rencontré plusieurs fois durant une année.
Une visite de quelques heures dans l'année pour quelques prescriptions de médicaments, et un petit bonjour à la va-vite, si on en fait la comparaison avec plusieurs visites durant une année avec des cas de patients ayant des problèmes de santé chronique, la différence est grande ; alors les médecins dont très souvent les prescriptions sont prêtes à l'avance, ils ont beau jeu, comme ce malheureux et dangereux médecin qui donne une fausse apparence de ce que doivent être les vrais médecins, hommes ou femmes, ceux et celles qui respectent le code de déontologie médicale et qui refusent l'option de leur idéologie qui est le pire ennemi du code de déontologie médicale.
Moi j'ai été un sacré chanceux, car j'ai découvert le pot-aux-roses sans aucune rose dans le pot et tout ceci dans à peine une heure après que le médecin eu rencontré le jeune homme timide qui ne semblait pas trop ouvert au dialogue à cause de sa gêne et de sa timidité. Cette gêne semblait être une forme de paralysie chez lui, comme j'en ai connu chez plusieurs autres jeunes de son âge qui très souvent ont subi une trop grande surprotection dans leur milieu familial, soit par la mère ou par le père, et parfois par les deux comme je le mentionne ci-dessus.
Le médecin semblait avoir une écoute attentive auprès de son patient, il le mettait en confiance, à un tel point que quand le jeune homme a vu son médecin au restaurant, il s'est senti tellement en confiance qu'il a eu le désir de s'en approcher pour lui dire un petit bonjour en passant, mais la réaction du médecin a détruit la belle approche qui avait si bien commencé. Pourtant ce n'est pas moi qui ai vécu l'expérience, mais comme j'en ai été le témoin privilégié j'avais vraiment l'impression de faire partie de cette expérience ; parce que, après avoir tout vu et entendu, cette expérience avait conduit (faussement) mon coeur à l'extase de la joie.
Après avoir découvert la vérité sur le vrai personnage du médecin, cette anecdote m'a fait extrêmement souffrir, des mois et des années ; elle est restée greffée dans mon coeur parce que je suis un homme très sensible à toutes les formes de souffrance que subissent les personnes malades, quelle que soit leur catégorie. Je trouve inacceptable et irrecevable qu'un médecin ou une infirmière agissent ainsi envers des personnes aussi fragilisées par la vie.Si un jour vous avez vécu une telle expérience, je serais heureux d'accueillir vos témoignages et de vous répondre avec tout l'énergie de mon coeur passionné par l'écoute du coeur.
Chose certaine, quand nous naviguons sur le Web, on s'aperçoit que les innovations technologiques en médecine ne cessent de repousser les limites de ce que nous croyons possible.
Question à retenir, question sur laquelle réfléchir : Je ne suis pas contre, je suis pour à 100% pour les innovations technologiques en médecine, mais que faisons-nous pour rendre plus performante l'écoute attentive entre le personnel soignant et les patients?